Treatment in progress...
Close notification

We are back !

Welcome on your new side.fr !

Display notification

FAUT-IL ENCORE PARLER DE « RÉSURRECTION » ?

BOISMARD MARIE-EMILE
Publication date 23/08/1995
EAN: 9782204052047
Availability Missing temporarily
Faut-il encore parler de résurrection ? Pour répondre à cette question et pour comprendre comment s'est posé le problème de notre victoire sur la mort, nous devons évidemment interroger les données bibliques. Deux courants s'y dessinent. Le premier, ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherCERF
Page Count-
Languagefr
AuthorBOISMARD MARIE-EMILE
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date23/08/1995
Weight1 g
Dimensions (thickness x width x height)-
Faut-il encore parler de résurrection ? Pour répondre à cette question et pour comprendre comment s'est posé le problème de notre victoire sur la mort, nous devons évidemment interroger les données bibliques. Deux courants s'y dessinent. Le premier, conditionné par la mentalité sémitique qui ne distinguait pas l'âme du corps, parle en terme de « résurrection » : à la mort, c'est l'homme tout entier qui disparaît en attendant le jour où il se relèvera d'entre les morts (Daniel, 2 Maccabées, Paul dans ses premières lettres). Le second est influencé par la pensée platonicienne qui admet dans l'homme la présence d'une âme immortelle, distincte de son corps (Sagesse, Paul dans sa deuxième lettre aux Corinthiens). Mais le platonisme est corrigé de deux façons différentes. Selon la Sagesse, l'âme immortelle descend dans l'Hadès en attendant le jour où Dieu l'en tirera pour la mener auprès de lui. Il n'est pas question de retrouver un corps. Pour Paul, dès la mort, l'âme s'en va rejoindre le Christ auprès de qui elle retrouve un corps de nature céleste. C'était probablement l'enseignement du Christ. Quelle que soit la perspective adoptée, il n'est jamais question d'une résurrection du cadavre déposé dans la tombe c'est la raison pour laquelle le terme de « résurrection » peut prêter à confusion dès que l'on admet la présence en l'homme d'une âme immortelle.