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Jaime Fernandes

Thévoz Michel, Frois Joao Pedro
Date de parution 04/06/2024
EAN: 9791254600603
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Jaime Fernandes est né en 1899, dans un petit village au bord du Zêzere, l’une des rivières les plus sauvages du Portugal. Il a grandi dans un paysage bucolique et fertile, lieu de passage entouré de montagnes des flancs desquelles on extrayait de l’... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCINQ CONTINENTS
Nombre de pages112
Langue du livreFrançais
AuteurThévoz Michel, Frois Joao Pedro
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution04/06/2024
Poids998 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,70 x 24,70 x 28,80 cm
Jaime Fernandes est né en 1899, dans un petit village au bord du Zêzere, l’une des rivières les plus sauvages du Portugal. Il a grandi dans un paysage bucolique et fertile, lieu de passage entouré de montagnes des flancs desquelles on extrayait de l’or, du tungstène et de l’étain. Petit propriétaire terrien, il se marie et voit grandir ses cinq enfants jusqu’à ses trente-huit ans, âge auquel il est interné à l’asile psychiatrique MiguelBombarda de Lisbonne, à près de 300 kilomètres de chez lui. Considéré comme le plus important créateur portugais d’art vivant en milieu psychiatrique, il a laissé quelque 90 dessins, réalisés à l’encre, au crayon graphite ou au stylo-bille sur des supports en papier de qualités et de dimensions diverses.Sa créativité, qui s’exprimait librement sans être encadrée au sein d’un atelier d’arts plastiques, fut stimulée par le psychiatre qui le suivait, et qui a veillé à conserver le plus grand nombre de ses productions. Un observateur non prévenu ne peut qu’être frappé par la crudité de ces dessins, représentations anthropomorphes ou zoomorphes – de bovins, de caprins, de pachydermes, de poissons et de volatiles. Les figures humainesapparaissent comme des corps en rétention, les bras en l’air, les yeux grands ouverts et attentifs, semblant parfois se confondre avec des animaux. Jaime accompagnait volontiers ses dessins de longs textes, sémantiquement obscurs, dont la calligraphie singulière fige le temps en longues séquences. N’obéissant à aucune autre motivation que le plaisir procuré par cet opiniâtre exercice de ressassement de ses souvenirs, il y a découvert le goût de l’imaginaire, du rêve, du fantasme et de la création, et l’envie d’être aimé par tous les êtres qui sont ou ont été partie prenantedes portraits qu’il livre à notre regard. Jaime est mort à Lisbonne en 1969.