Chroniques de l'après-mort

Et si l'éternité était la pire des épreuves ?Dans ce second volume des Chroniques de l'après-mort, la mort a disparu, mais pas la détresse. Les humains cessent de vieillir, reviennent tous vers 28 ans, guérissent de tout... sauf de leurs blessures intérieures. Les animaux, eux, meurent encore. La mémoire s'effiloche quand elle veut, jamais quand on le décide. On appelle ça le Point Zéro : depuis, rien ne protège vraiment de l'attente, de la solitude, du manque.Ces nouvelles dressent des scènes qu'on n'oublie pas : un spectacle d'humour qui devient une prison sans public, un prêtre qui « rend » doucement les bêtes à Dieu, des enfants qui se font peur pour vérifier qu'ils sentent encore, un voyageur qui ne tourne jamais et se persuade que la ligne droite finira par lui offrir une issue, un poète malgré lui, une religion entière bâtie sur l'oubli, jusqu'à effacer son propre fondateur.Ici, l'immortalité n'explique rien : elle révèle. Elle met à nu ce qui reste quand le danger s'en va. Le rire persiste, mais son écho change de sens. L'amour s'entête, mais s'use contre les mêmes silences. Et la foi cherche un chemin là où les dieux se taisent.Pourquoi lire ce livre ?- Pour retrouver le vertige d'un « et si... » qui ne rassure jamais.- Pour des histoires auto-suffisantes que l'on peut lire dans n'importe quel ordre.- Pour une écriture sobre, poétique, jamais démonstrative.- Pour piocher une nouvelle le soir et y penser le lendemain.- Pour réfléchir après coup... longtemps.Indépendant du volume 1 : vous pouvez commencer ici. Pour lecteurs et lectrices de mondes à la Black Mirror, Le Guin, Barjavel... et de littérature qui serre le coeur sans céder aux effets faciles.Ce livre ne promet pas des réponses. Il promet mieux : des failles où glisser ses propres questions. Si l'immortalité était une échelle, ce recueil vous propose de descendre un étage encore, là où l'éternité vacille, et où l'humain, lui, tient bon.Ouvrez. Laissez la lumière froide du Point Zéro entrer. Et voyez ce qu'elle révèle en vous.Et vous, vous aviez peur de mourir ?