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Musiques nées de l'esclavage (domaine français)

Dicale Bertrand
Date de parution 09/10/2025
EAN: 9791094642856
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Quelle trace la longue période coloniale a-t-elle laissée dans les cultures populaires des terres possédées ou exploitées par la France ou ses colons : Guadeloupe, Martinique, Guyane, Haïti, Louisiane, Sainte-Lucie... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPHILHARMONIE
Nombre de pages512
Langue du livreFrançais
AuteurDicale Bertrand
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution09/10/2025
Poids490 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)3,20 x 12,20 x 17,20 cm
Quelle trace la longue période coloniale a-t-elle laissée dans les cultures populaires des terres possédées ou exploitées par la France ou ses colons : Guadeloupe, Martinique, Guyane, Haïti, Louisiane, Sainte-Lucie, Dominique, Trinidad, Saint-Vincent dans les Amériques, La Réunion, Maurice, les Seychelles, Rodrigues, les Chagos dans l'océan Indien ? Ces sociétés nées de l'esclavage ont engendré un nombre étonnant de genres musicaux, que la France a intégrés à sa propre culture, quitte à distinguer son passé esclavagiste de celui des États-Unis notamment. Ces musiques d'essence créole (biguine, séga, zouk, quadrille, gwoka, bèlè, mazurka...) émanent à la fois du projet de fondation d'un " nouveau " monde et de la complexité des sociétés où elles voient le jour. Car l'Afrique jetée dans le creuset de la créolisation est partielle, composite, ruinée, sans que l'on puisse savoir aujourd'hui quelle conscience les esclaves ont pu avoir d'une communauté culturelle " africaine ". La culture européenne que les colons apportent avec eux est incomplète, bancale et surtout confrontée à d'autres cultures, au contact des Africains, des Amérindiens et des Asiatiques dans un contexte radicalement neuf. De ce qu'Édouard Glissant appelle la Relation émerge une créolité d'autant plus passionnante à explorer qu'elle annonce le Tout-Monde dans lequel nous vivons.