Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Pas de deux

Guetatra Annabelle
Date de parution 19/06/2020
EAN: 9791094565667
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Comme autant d’épisodes à filer la texture d’un récit, ce serait une suite de petites scènes, où chacune d’entre elles se devrait de conserver comme elle le peut un fragile équilibre, au point de n’apparaître que sous la forme d’esquisses, de se main... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurWAKNINE
Nombre de pages60
Langue du livreFrançais
AuteurGuetatra Annabelle
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution19/06/2020
Poids96 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,50 x 15,50 x 21,70 cm
Comme autant d’épisodes à filer la texture d’un récit, ce serait une suite de petites scènes, où chacune d’entre elles se devrait de conserver comme elle le peut un fragile équilibre, au point de n’apparaître que sous la forme d’esquisses, de se maintenir dans ces limites, de crainte d’aller trop loin et de sombrer dans la lourdeur de l’achévement, la poix de l’épuisement. Comme s’il fallait surtout ne jamais se figer dans telle ou telle posture, manières de composer un long récit qui n’aurait pas encore tout à fait commencé, tout en demeurant éternellement sans épilogue. La frontière est ténue, certainement, et nous tenons là des scènes qui ne tiennent qu’à un fil (comme on dit) ; situations dont les issues semblent incertaines, voire inconnues, sur le fil (comme on dit encore). Cependant, comme dans tous les récits, se trouvent des personnages, des événements dont la plupart relèvent d’un érotisme dont Georges Bataille aurait pu livrer la définition : La passion heureuse elle-même engage un désordre si violent que le bonheur dont il s’agit, avant d’être un bonheur dont il est possible de jouir, est si grand qu’il est comparable à son contraire, la souffrance. Ainsi, au plaisir des corps nus qui s’offrent à la passion se trouvent mêlées des animalités brutales : centaures en érection ou bêtes à têtes multiples, entées sur des bouquets de tentacules, pour ne parler que de celles-là. Petits théâtres de la cruauté comme de la volupté, où les étreintes sont à la fois pétries de douleur et de désir, tous ces récits précaires et délicats, toutes ces scènes dessinées auraient ainsi l’audace de se tenir à l’endroit même où se révèlent les ignorances qu’engendrent toutes nos façons par trop communes d’envisager, de regarder, d’appréhender et de connaître.