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Occupation Visuelle

/ Engasser Barra
Date de parution 24/11/2016
EAN: 9791092892093
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Deux regards photographiques qui, de Santiago à São Paulo, mettent en scène les conflits entre autorités et tagueurs, dans l’espace urbain.Ce livre-objet propose des clés pour appréhender la saturation d’écritures urbaines sur les murs des villes occ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurOMBU
Nombre de pages160
Langue du livreFrançais
Auteur/ Engasser Barra
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution24/11/2016
Poids180 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,70 x 21,00 x 21,00 cm
Deux regards photographiques qui, de Santiago à São Paulo, mettent en scène les conflits entre autorités et tagueurs, dans l’espace urbain.Ce livre-objet propose des clés pour appréhender la saturation d’écritures urbaines sur les murs des villes occidentales et latino-américaines. Il est le fruit de rencontres, mais aussi d’un travail photographique et filmique. Il est le lieu d’une réflexion sur les discours qui entourent des pratiques généralement clandestines, sur la criminalisation qui accompagne d’ordinaire l’examen de ces acteurs particuliers dans la ville.Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser, tout en étant à l’écoute de ces graffeurs et en restituant leurs paroles, tentent de mettre à distance les stéréotypes liés à ces pratiques et la stigmatisation qui en découle trop souvent.Ces deux regards complémentaires et complices abordent la jungle urbaine et murale, qu’elle soit sur le mode du tag à Santiago du Chili ou sur le mode de la pixação à São Paulo, pour mieux nous faire partager des codes graphiques, nés d’héritages et de traditions méconnus.Nul doute que les tagueurs et autres pixadores créent des réseaux complexes où coexistent la compétition tout autant que le partage de ces pratiques scripturales, que nous percevons comme sources de conflit alors qu’elles peuvent être également sources de reconnaissance. Marques identitaires de communautés constituées aux marges des espaces urbains, ces mots et signatures n’arrivent pas forcément à se transformer en slogan mais attestent d’une violence au cœur de nos sociétés.Toute réponse n’est cependant pas de l’ordre de l’effacement lorsque l’on s’attache aux réflexes des institutions en charge de la protection de l’espace public et contre lequel « s’insurgent » les tagueurs : aux côtés des deux auteurs, on ne peut que s’interroger sur les renversements d’images et les récupérations artistiques effectuées par des autorités urbaines, dans le but de recycler, absorber, altérer la charge de contestation incluse dans ces éclats graphiques.