Traitement en cours...
Fermer la notification

Nous revoilà !

Bienvenu(e) sur votre nouveau side.fr

Afficher la notification

Oeuvres 2

Buzzelli Guido
Date de parution 10/01/2019
EAN: 9791090875784
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Préface de Frédéric Pajak En 1970, les lecteurs de Charlie Mensuel crurent voir une météorite traverser le ciel plutôt sage de la bande dessinée. Sous la signature de Guido Buzzelli, ils découvrirent, au fil d¿histoires à dormir debout, un auteur s... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCAHIER DESSINE
Nombre de pages240
Langue du livreFrançais
AuteurBuzzelli Guido
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution10/01/2019
Poids1316 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)3,10 x 24,20 x 30,50 cm
L'agnion, les mochetons, le métier de mario, un type angélique
Préface de Frédéric Pajak En 1970, les lecteurs de Charlie Mensuel crurent voir une météorite traverser le ciel plutôt sage de la bande dessinée. Sous la signature de Guido Buzzelli, ils découvrirent, au fil d¿histoires à dormir debout, un auteur se dessinant lui-même, d¿abord imberbe, puis affublé d¿une barbe noire, à la fois inquiet et inquiétant, parfaite victime expiatoire de la cruauté des hommes. Avec un humour grinçant, Buzzelli s¿est dessiné laid, faible, paranoïaque et retors, se maltraitant sans mesure, jusqu¿à disloquer son propre corps. Avant de réaliser des bandes dessinées, il fut un peintre et un dessinateur capable de tout représenter avec une même virtuosité : corps et visages humains, chevaux, fauves, rapaces, foules en furie, éléments déchaînés, atmosphères asphyxiantes. Georges Wolinski, son premier éditeur en France, le soulignait : « Il fut d¿abord un peintre qui faisait des bandes dessinées en attendant de pouvoir vivre de son art. » Avant d¿ajouter : « Heureusement, il n¿y est pas encore arrivé. Il est toujours obligé de dessiner dans les journaux. » Buzzelli conjugue le grand art du dessin et celui d¿une littérature inquiétante et pessimiste, où l¿humour et le grotesque tiennent un rôle majeur. Il y a chez lui du Piranèse et du Goya ; il y a aussi du Gogol et du Kafka. Depuis la fin des années 1980, on l¿a un peu oublié. Ses premiers éditeurs ne sont plus là, ses albums ne sont pas réédités. Comment a-t-on pu vivre pendant tout ce temps dans l¿ignorance de cet esprit lucide et visionnaire, dont Wolinski disait avec justesse : « Les histoires qu¿il raconte en bandes dessinées sont irracontables autrement qu¿en bandes dessinées : il faut les voir pour les croire. » ?