Deux airs valent mieux qu’un dé pour siffler dans la vraie langue gauloise chère à l’abbé Boudet.« Bientôt 50 ans que le trésor de Rennes-le-Château et les sanctuaires de Rennes-les-Bains, Sougraigne etBugarach, veillent sur les étagères des auteurs.Qu’allaient-ils faire dans cette galère, ces mentors mérovingiens ?- 50 ans ?! Pensez-donc, les faits sont beaucoup plus anciens, c’est en milliers d’années qu’il faut compter,- C’est vrai que s’il faut donner un cadre géographique à ce mystère, il demeure plus continental queseptimanien,- Les cavernes et les souterrains sont locaux, mais leur conception, leur réalisation et leur « remplissage »,sont vraiment très anciens… très… très… anciens !Il y a 30 ans, les deux chercheurs, séparément, ont compris que « le trésor maudit de l’abbé Bérenger Saunièrecuré de Rennes-le-Château et le, (ou les), livre de l’abbé Henri Boudet, curé de Rennes-les-Bains », ne se limitaientpas à illustrer un miroir aux alouettes.Et que dire des abbés Bigou, Mêche, Gasc, Boudet, Jourde, Vannier, Saunière et Chiron ?9 petits frères auxquels leurs 9 aînés auraient présenté les portes fermées du Temple ouvert, s’ils n’avaient étéretardés bellement par Philippe, en ce très orageux mois d’octobre, un vendredi 13.Il a fallu isoler chaque sujet, avant de le disséquer, puis de le réintégrer au tout. Christian Rosenkreutz n’aurait pasdit mieux. Sauf que l’Athanor bout encore et qu’aucune panacée n’en coule.Alors, en béotiens de la Quête, nos écrivains retournent vers leurs bibliothèques respectives, tout en se posant laquestion : « Quel est ce volatil ? ».Ne le sachant toujours pas précisément, durant les longs mois d’automne et d’hiver, ils lisent inlassablement. Auprintemps et en été, ils arpentent et bêchent le jardin où Poliphile semble avoir laissé roses et croix en friche.Entreprenant le comptage des livres pris dans leurs filets, les sots pêcheurs ne dénombrent pas moins de 50 toisonsantiques et précieuses, réservées aux riches et aux puissants, et 600 toisons pour les modestes demeures desphilosophes et domestiques.Si bien qu’un élève-géomètre leur suggéra de trianguler leurs bibliothèques pour n’y laisser entrer que lesapprentis, les maîtres n’étant pas forcément de bons et doctes compagnons.Ce premier tome de la petite encyclopédie se révèle être l’étoile qui guidera l’Etudiant dans le labyrinthe del’Hermétisme septimanien…
