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Invisible Voronca

Chaule-Balducci Christiane
Date de parution 17/04/2024
EAN: 9791040550891
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Aux lendemains de la Libération, Ilarie Voronca (1903-1946) rédige Courtoisie de la fatigue et tire sa révérence. On s’empressera de dire qu’il a mis fin à ses jours à cause d’un chagrin d’amour, on criera haro sur Rovena et on enterrera aussitôt l... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurLIBRINOVA
Nombre de pages624
Langue du livreFrançais
AuteurChaule-Balducci Christiane
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution17/04/2024
Poids831 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 15,60 x 23,40 cm
Itinéraire d'un écrivain en exil pour l'éternité
Aux lendemains de la Libération, Ilarie Voronca (1903-1946) rédige Courtoisie de la fatigue et tire sa révérence. On s’empressera de dire qu’il a mis fin à ses jours à cause d’un chagrin d’amour, on criera haro sur Rovena et on enterrera aussitôt l’écrivain et son œuvre. Mais ce n’est pas si simple. Les archives retrouvées récemment chez ses derniers protecteurs, les instituteurs aveyronnais, Jean et Elise Mazenq, révèlent bien d’autres motifs, bien d’autres responsables. Son journal, ses lettres et manuscrits inédits permettent une relecture de l’ensemble de son œuvre injustement tombée dans l’oubli. On y découvre l’itinéraire d’un homme incompris, traqué, humilié, blessé. Voronca fut poète de la jeune avant-garde roumaine, romancier, journaliste, diplomate, traducteur et critique littéraire. Il fréquenta les plus grands écrivains de son temps comme Tzara, Ionesco, Aragon ou Eluard. Dans le Montparnasse d’avant-guerre, il inspira Brauner, Brancusi, Chagall et Delaunay. Quand les ténèbres s’abattirent sur l’Europe, il fut condamné à l’exil et à la clandestinité. À Marseille, il fut employé de bureau. À Orpierre, il s’improvisa berger et bûcheron. Depuis son refuge de Moyrazès, il aida les maquis locaux. Il déambula dans les rues de Rodez avec le fantasque Artaud et se retira dans une abbaye. À Toulouse et à Paris, il enregistra des chroniques radiophoniques avant de sombrer dans l’Invisibilité. Ces expériences éclectiques rendent ses œuvres originales et universelles.