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Ma fibre syndicale. France Télécom: aux origines de la crise

Martin Benoît
Date de parution 18/02/2023
EAN: 9791039901345
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Si, en 1987, les syndicats triomphent du projet de privatisation, grâce à une grève forte et unitaire, il en ira autrement lorsque le management aura imposé les règles du jeu qui instaurent la mise en concurrence des agents, l'embauche de contractuel... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurSYLLEPSE
Nombre de pages112
Langue du livreFrançais
AuteurMartin Benoît
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution18/02/2023
Poids108 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,70 x 11,50 x 19,00 cm
France Télécom: aux origines de la crise
Si, en 1987, les syndicats triomphent du projet de privatisation, grâce à une grève forte et unitaire, il en ira autrement lorsque le management aura imposé les règles du jeu qui instaurent la mise en concurrence des agents, l'embauche de contractuels, puis des restructurations incessantes qui déstabilisent les collectifs.Les syndicats ne pourront contrarier la transformation de l'entreprise en société anonyme en 1997, la mise en vente de parts de l'État avant que n'explose la bulle Internet, qui fera perdre à France Télécom plus de 90% de leur valorisation boursière.Entre-temps, l'auteur souligne l'éclatement syndical amplifié par la mutation du salariat.Benoît Martin n'hésite pas à reconnaître que les syndicats ont perdu la bataille du service public et de la propriété publique. Le néolibéralisme et sa violence managériale se sont imposés dans les têtes et dans les corps.Il confie son expérience, les analyses qu'il en tire sur le rôle de la grève, sur les effets d'un certain sectarisme syndical contre les autres vus comme des concurrents, sur la descente aux enfers de France Télécom quant aux réductions d'emplois et aux conditions de travail. Il revisite ses propres déclarations et écrits, ses moments de solitude, les quelques victoires malgré tout arrachées grâce à une éphémère unité intersyndicale. Il se confronte à la question de la souffrance, «longtemps taboue à la CGT», mais qui infuse si fortement dans l'entreprise, à travers les mobilités imposées, la pression hiérarchique, il se confronte à celle des suicides qui révèlent un management brutal dénoncé par de multiples alertes internes syndicales.Benoît Martin confie aussi ses sentiments de militant, d'homme engagé, d'homme de conviction dans le cadre d'une période bien particulière, au sein d'une entreprise qui jouera le rôle de laboratoire d'un management modernisateur, visant à déverser au sein d'une entreprise publique une rationalité économique libérale qui se révélera particulièrement prédatrice.Le titre que Benoît Martin a choisi, Ma fibre ­syndicale, reflète bien ce qu'est cet essai original?: une réflexion analytique solide, argumentée et honnête d'un responsable syndical qui ne cherche pas à cacher ce que ressent l'homme de conviction derrière le militant.