Les éditions Archipoche rééditent, rassemblées sous 4 volumes fabriqués avec soin, les plus belles œuvres de l'indémodable Colette (1873-1954), dont l'œuvre a rejoint le domaine public en 2025. Préface inédite d'Agnès Jaoui. Quatre romans parmi les plus emblématiques d'une Colette au sommet de son art. Duo (1934). Alice et Michel, mariés de longue date et toujours heureux, s'accordent quelques jours de vacances dans leur maison de Cransac. Mais Michel découvre une lettre enflammée que sa femme écrivait en cachette à Ambrogio, son ancien associé... Dans ce nouveau drame de la jalousie, Colette oppose la légèreté coupable d'une femme et la blessure inguérissable d'un mari fidèle. Le Toutounier (1938). Alice, la jeune épouse de Duo , est repartie vivre dans l'appartement parisien de sa jeunesse, avec son " toutounier " (divan) familier. Elle y retrouve ses deux sœurs, Hermine et Colombe, " brûlées " en amour mais tout aussi libres qu'elle. Ce roman – ou cette longue nouvelle, dans l'esprit de Colette – se présente comme une exploration intime de la vie amoureuse. Julie de Carneilhan (1941). Julie, dont ce livre est le portrait, a divorcé du comte d'Espivant. Pour faire pièce à sa solitude, elle mène une vie libre et légère. Jusqu'au jour où Espivant, victime d'une attaque, l'appelle à son chevet... et l'implique dans une opération financière douteuse. Qualifié par Colette elle-même de " sacré venimeux dégueulasse de roman ", Julie de Carneilhan évoque de façon déguisée sa relation tumultueuse avec Henry de Jouvenel, dont elle avait divorcé en 1924. Le Képi (1943). Ces quatre textes – dont la publication sous l'Occupation fut facilitée par une certaine Marguerite Donnadieu, alias Duras, du Syndicat des éditeurs – évoquent des figures de la jeunesse de Colette, dont son père, le capitaine Colette, hanté par ses velléités littéraires.
