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L'imagination au point mort, et après ?

Butel Yannick, Dieuzayde Louis
Date de parution 14/02/2023
EAN: 9791032004227
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Liée au dispositif sanitaire (Covid 19), la « disparition » des lieux de culture et d'arts, peut être perçue comme un interdit qui ne concernait pas que des « services », mais relevait d'une mutilation politique qui concerne l'ensemble des membres d'... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPU PROVENCE
Nombre de pages-
Langue du livreFrançais
AuteurButel Yannick, Dieuzayde Louis
FormatBook
Type de produitLivre
Date de parution14/02/2023
Poids333 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,80 x 22,90 x 23,00 cm
Le virus de l’interprétation
Liée au dispositif sanitaire (Covid 19), la « disparition » des lieux de culture et d'arts, peut être perçue comme un interdit qui ne concernait pas que des « services », mais relevait d'une mutilation politique qui concerne l'ensemble des membres d'une société et sa capacité à imaginer, à interpréter ou à rêver.Il nous appartenait de nous saisir de l’un des effets du dispositif d’urgence sanitaire mis en place à l’occasion du Covid-19, et de nous questionner sur «?la disparition?» des lieux de culture et d’arts au prétexte qu’il n’y avait là que services «?inessentiels?» et «?inutiles?» comme il fut argué. Au vrai, au-delà des conséquences immédiates de la disparition de ces pratiques artistiques et culturelles, l’interdit qui s’appliqua à ces endroits aura concerné le rapport à l’imaginaire qui se donne comme un fondement des constructions et des inventions du champ sociétal. Aussi, l’interdit qui pesait sur «?la société du spectacle?», en ces temps de pandémie, ne concernait pas seulement un ensemble de «?services?», mais il relevait bien davantage d’une mutilation politique qui concerne l’ensemble des membres d’une société et sa capacité à imaginer, à interpréter ou à rêver le monde, via les œuvres et leur lieu d’exposition. C’est bien cet enjeu-là qui sera traité dans ce nouveau numéro d’Incertains Regards. C’est bien cette articulation – ou la relation entre arts, rêve et politique – qui est questionnée.