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DEMAIN L'EUROPE

BILLETER Jean François
Date de parution 03/01/2019
EAN: 9791030410167
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Et si nous inventions la République européenne ? L’Europe ne sait plus où elle va. Les Européens ne se reconnaissent plus dans l’Union, dans la mesure où elle se révèle incapable de résoudre les problèmes qui les préoccupent, ce qui conduit un nombre... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurALLIA
Nombre de pages48
Langue du livreFrançais
AuteurBILLETER Jean François
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution03/01/2019
Poids56 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,40 x 10,20 x 17,00 cm
Et si nous inventions la République européenne ? L’Europe ne sait plus où elle va. Les Européens ne se reconnaissent plus dans l’Union, dans la mesure où elle se révèle incapable de résoudre les problèmes qui les préoccupent, ce qui conduit un nombre grandissant d’entre eux à se replier sur leurs nations respectives. En créant la République d’Europe, non seulement les Européens pourraient traiter les difficultés institutionnelles qui les paralysent aujourd’hui mais aussi, et surtout, résoudre un problème plus grave, à l’origine plus lointaine, dont ils ont une conscience moins nette :“la liberté qu’ils ont perdue depuis que le capitalisme leur a imposé sa loi”. Ils la recouvreraient en établissant la primauté du politique sur l’économique. Si les Européens veulent un avenir, ils doivent se proclamer citoyens d’une République européenne. Il ne s’agirait pas d’une révolution au sens d’un renversement du pouvoir établi au profit d’un pouvoir nouveau, ni de la victoire d’une classe sociale sur une autre ; il s’agirait d’une révolution comme acte fondateur, de nature « politique », parce que né de la décision des uns et des autres d’exercer leur liberté en commun. On proclamerait l’abolition du capitalisme, c’est-à-dire de “l’assujettissement de la vie sociale à l’accroissement sans fin du capital”, de la même manière que les privilèges aristocratiques et l’esclavage ont pu être abolis. C’est ainsi toute l’activité sociale qu’il s’agirait de réorienter et, pour cela, il serait nécessaire d’approfondir la connaissance du sujet, notamment à travers la notion d’intégration. Il suffirait alors de déterminer quels besoins et quels désirs essentiels la République devrait nous permettre de satisfaire, à l’échelle de nos vies, pour qu’elles soient dignes d’être vécues et qu’elles aient le caractère de l’accomplissement.