Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

La marche sur Rome, entre histoire et mythe

Musiedlak Didier, Serra Maurizio, Murat Michel
Date de parution 13/09/2022
EAN: 9791023107227
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
La marche fut massivement repensée après coup par le régime fasciste italien afin d'asseoir sa légitimité : Didier Musiedlak examine ce qui relève du mythe et de l’histoire.C’est au déroulement de la marche sur Rome, qui permet à Mussolini d’arriver ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurSORBONNE PUPS
Nombre de pages214
Langue du livreFrançais
AuteurMusiedlak Didier, Serra Maurizio, Murat Michel
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution13/09/2022
Poids391 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,60 x 16,10 x 23,90 cm
La marche fut massivement repensée après coup par le régime fasciste italien afin d'asseoir sa légitimité : Didier Musiedlak examine ce qui relève du mythe et de l’histoire.C’est au déroulement de la marche sur Rome, qui permet à Mussolini d’arriver au pouvoir et d’instaurer le fascisme en Italie, que ce livre est dédié. Ayant pris le train le 29 octobre au soir, ovationné par la foule à son départ de Milan, le Duce franchit le Rubicon en wagon-lit. Arrivé à Rome le matin du 30, il revêtit, selon la légende, une nouvelle chemise noire et se serait vêtu ainsi pour se rendre au Quirinal, la résidence du roi Victor Emanuele III.À la lumière d’une documentation essentiellement inédite, Didier Musiedlak, cent ans après, tente de déceler ce qui relevait du mythe dans la structure de l’événement. Interprété par les fascistes comme une révolution, la marche répondit en réalité peu à cette définition. Mussolini ne cessa d’hésiter sur la meilleure tactique à adopter, en demeurant à Milan loin du champ de bataille. Le Duce fut le plus souvent en retrait, attentiste, spectateur plus qu’acteur, sans savoir parfois comment il allait pouvoir se sortir des situations les plus épineuses. L’insurrection fut effectivement une entreprise collective menée par l’état-major du Parti national fasciste dans son ensemble. La première place revient aux chefs squadristes qui se mobilisèrent par eux-mêmes. Mais cet appareil militaire représenté par la Milice était loin d’être opérationnel. Estimés à un peu plus de 19 500 hommes par Italo Balbo, loin des 26 000 hommes souvent avancés, tout laisse à penser que les miliciens fascistes auraient été anéantis par l’armée régulière si un affrontement avec l’armée avait eu lieu.La véritable bataille remportée aux dépens des représentants de l’Italie libérale se joua sur le plan politique. C’est bien à Rome que se solda l’issue de la prise du pouvoir. Aux principaux membres du Parti fut dévolue la mission de négocier une solution constitutionnelle, avec l’assentiment du roi, d’abord en faveur d’Antonio Salandra, l’ancien président du Conseil rallié aux fascistes, puis de Mussolini. Option insurrectionnelle et option politique furent ainsi menées conjointement pour assurer la prise du pouvoir. L’événement fut massivement repensé après coup à partir de la perception des nouveautés engendrées par le fascisme, régime qui se chargea de magnifier la marche pour en faire la source de sa légitimité.