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Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ?

Gori Roland
Date de parution 05/02/2014
EAN: 9791020900968
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
La promesse de bonheur faite aux peuples et aux individus ne constitue-t-elle pas à l'instar des religions et des idéologies un opium qui les prive de leur liberté ? En les berçant avec la vieille chanson de l'abondance et du bien être, le pouvoir dé... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurLIENS LIBERENT
Nombre de pages224
Langue du livreFrançais
AuteurGori Roland
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution05/02/2014
Poids290 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,40 x 14,60 x 22,00 cm
La promesse de bonheur faite aux peuples et aux individus ne constitue-t-elle pas à l'instar des religions et des idéologies un opium qui les prive de leur liberté ? En les berçant avec la vieille chanson de l'abondance et du bien être, le pouvoir démocratique aujourd'hui contraint les sujets politiques à abandonner leurs libertés publiques et privées au profit de «l'automatisme» des procédures et des techniques. Les nouvelles technologies ont largement contribué à installer ce système technicien qui récuse la démocratie, et favorise la marchandisation du vivant. Ces transformations sociales et culturelles ont considérablement accru les effets de violence de la quantification et de la marchandisation qui accompagnent la financiarisation du monde. A la culpabilité qui fonde le lien social, à la haine inhérente aux rapports humains et à leur ambivalence, le nouveau système technicien a substitué, au nom de la sécurité et du risque, la«dépendance» à la rationalité des instruments et des procédures. Les changements qui se sont accomplis en psychiatrie depuis une trentaine d'années, constituent un bon exemple de cette crise des valeurs : les modes d'emplois et les grilles d'évaluation sont venus remplacer la clinique et son autorité dans la manière de poser les diagnostics psychiatriques. La technique disculpe, elle ne requiert que son application, sans état d'âme. Si la culpabilité passe à la trappe, c'est l'Autre qui disparaît, et notre subjectivité avec. Le déclin de la responsabilité, professionnelle autant que citoyenne, sont les conséquences de ce processus culturel qui, en nourrissant les illusions de la sécurité et en conjurant le risque, récolte les fruits de la dépendance et de l'aliénation. Il est grand temps de retrouver la liberté de désirer.