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Trois Épigrammes d’Henri de Régnier

SACRE SACRE Guy, DE REGNIER Henri
Date de parution 01/03/2018
EAN: 9790231807875
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Que nul, à ce mot d’épigramme, ne se méprenne : il ne désigne pas ici le trait d’esprit vengeur, la flèche décochée avec adresse. Régnier l’emploie dans son sens le plus grec, le plus primitif : une « inscription » ; disons plus simplement un poème, ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurSYMETRIE
Nombre de pages11
Langue du livreFrançais
AuteurSACRE SACRE Guy, DE REGNIER Henri
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/03/2018
Poids70 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,30 x 21,00 x 29,70 cm
partition pour voix moyenne et piano
Que nul, à ce mot d’épigramme, ne se méprenne : il ne désigne pas ici le trait d’esprit vengeur, la flèche décochée avec adresse. Régnier l’emploie dans son sens le plus grec, le plus primitif : une « inscription » ; disons plus simplement un poème, où la brièveté est de règle et dont la chute, à défaut de percer un ennemi, doit « s’inscrire » durablement dans la mémoire. Sur des sujets aussi rebattus que l’amour et la mort, la fuite du temps, la force du souvenir, ces trois-là auraient de quoi tenir ce pari difficile ; mais il y a longtemps qu’on ne lit plus Régnier, coupable d’avoir traîné jusqu’en 1930 un métier appris sous Mac-Mahon. Je ne prétends pas que l’ajout de mes notes puisse lui redonner beaucoup de lustre ; peu importe, d’ailleurs, aux vrais amoureux du vers, comme aux vrais amateurs de ce genre périlleux qu’est la mélodie…On m’eût dit, dans mes vingt ans, qu’un jour je mettrais Régnier en musique, je me serais récrié. Le poète des Médailles d’argile ou des Jeux rustiques et divins n’entrait pas dans mon vaniteux petit Parnasse portatif, dont les dieux majeurs se nommaient Mallarmé et Valéry. Curieusement, c’est à la musique que je dois de l’avoir ensuite fréquenté davantage : Le Jardin mouillé de Roussel, un des sommets de la mélodie française, m’a révélé du même coup un sommet de notre poésie. Je confesserai encore ceci : en découvrant les Épigrammes, en décidant de m’en servir, j’ai refoulé une ancienne méfiance, la crainte, en musique, de l’alexandrin, ce vers auquel peut souvent s’appliquer, hélas, un de ceux de Racine : « Sa croupe se recourbe en replis tortueux »… Mais non, j’ai trouvé des vers très purs, sans poids ni pose, auxquels j’espère avoir conservé leur souplesse émouvante, leur merveilleuse ductilité.