L’œuvre raconte la vie difficile que traversent les sociétés africaines actuelles, notamment celle du Tchad, où hommes, femmes et enfants sont souvent appelés à se battre, parfois au risque et péril de leur vie, pour de maigres gains, afin de subvenir aux besoins de leurs familles ou même de survivre. C’est le cas des jeunes Aladoum, Hissein, Husseini, Abdou, du père de famille Ali, de la veuve Fatima, etc., respectivement cireur de chaussures, vendeur ambulant, tailleur d’ongles, pousseur, vigile et vendeuse de pierres. Parmi les thèmes traités, on peut évoquer la précarité, l’emploi indécent, le chômage, l’exploitation, la pauvreté, etc. L’auteur se positionne comme un miroir de la société pour observer toutes ces tares. En s’appuyant sur ses propres expériences, puisqu’il a fréquenté plusieurs pays africains (Sénégal, Ghana, Nigeria, Cameroun, Afrique du Sud et le Tchad, son pays natal), il propose, pour améliorer les conditions de vie des Tchadiens, un système de vie basé sur l’humanisme, ou mieux, l’entraide, qu’il décrit par Ubuntu, venant de l’Afrique du Sud et donc propre à l’Afrique.
