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Ones a year the stick shoots

Leliuk Nastasiia, Wiernik Natalia
Date de parution 07/07/2025
EAN: 9788396596994
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Branches ou armes ? Nature ou violence ? Imagination enfantine ou réalité brutale ? Ce livre pose desquestions qui résistent aux réponses simples.Once a year the stick shoots est un projet photographique puissant créé par deux femmes photographes -Na... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurBLOWUP
Nombre de pages104
Langue du livreUkrainien
AuteurLeliuk Nastasiia, Wiernik Natalia
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution07/07/2025
Poids1000 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 22,50 x 16,50 cm
Branches ou armes ? Nature ou violence ? Imagination enfantine ou réalité brutale ? Ce livre pose desquestions qui résistent aux réponses simples.Once a year the stick shoots est un projet photographique puissant créé par deux femmes photographes -Nastasiia Leliuk (Ukraine) et Natalia Wiernik (Pologne) - qui explorent ensemble la manière dont la guerrefaçonne notre perception de l’imagerie, du langage et des symboles. Issues de contextes différents maispartageant une sensibilité similaire, elles construisent un manifeste visuel de la mémoire, de la résistanceet de l’empathie.Le titre est un jeu de mots. En anglais, « to shoot » signifie à la fois “germer” et « tirer avec une arme ».C’est dans cette dualité que réside le cœur de leur récit - sur la violence et sur la vie qui continue mêmedans les moments les plus sombres. Sur un fond noir, comme une scène dépouillée de son décor, les pho-tographies sont frappantes et évocatrices : des branches qui ressemblent à des fusils sont placées à côtéd’images de vraies armes à feu et d’armes d’assaut, des instruments de destruction réelle. Ce contrastevisuel déstabilise, fait réfléchir et confronte l’innocence des jeux de l’enfance à la cruauté de la guerre. Lesphotographes opposent le geste naturel de la croissance au geste destructeur de la violence.Le printemps 2022 - une période généralement associée à l’espoir et au renouveau - a été, pour les ha-bitants de Bucha, Irpin, Sumy et Kharkiv, le début d’une horreur qui se poursuit encore aujourd’hui. Pourde nombreux Ukrainiens, les premiers bourgeons du printemps ne sont pas devenus un symbole de vie,mais une toile de fond pour la peur, le traumatisme et la mort.Pourtant, le livre de Wiernik et Leliuk ne documente pas directement la guerre, il parle de ses consé-quences ancrées dans le quotidien, dans le langage, dans l’imagination. Il montre comment le jeu d’un en-fant avec un bâton peut porter le poids des souvenirs de la guerre. Et comment, aujourd’hui, il est difficilede trouver un langage suffisamment précis pour parler de la douleur - et suffisamment tendre pour nepas la provoquer à nouveau. Il révèle à quel point la violence peut transpercer la vie quotidienne, mêmelorsqu’elle semble innocente en apparence.Cet acte de violence symbolique n’est pas seulement inscrit dans les photographies, il fait partie de laforme physique du livre. Un seul trou transperce l’ensemble de la publication, comme une balle tirée parl’un des fusils présentés dans l’ouvrage. Ce geste transforme le livre en plus d’une collection d’images etde mots - il devient un objet blessé, un témoin silencieux, une trace tangible du traumatisme. Ce projetde collaboration appartient à ce que Hal Foster a décrit comme le réalisme traumatique - une tentativede transmettre symboliquement un traumatisme qui défie la représentation.