À la défense de la préférence nationale

À travers les derniers grands épisodes de l'actualité politique québécoise, Jérôme Blanchet-Gravel aborde différents thèmes qui vont de la critique du multiculturalisme aux grandes mutations de la gauche en Occident. En prenant exemple sur le cas québécois, l'auteur montre que les dérives du « politiquement correct » ont conduit le progressisme vers une adhésion inconditionnelle à une idéologie de « l'ouverture à sens unique » basée sur le rejet de la civilisation occidentale. En effet, plusieurs mouvements et partis politiques contribueraient grandement à la sacralisation d'une diversité culturelle menant à l'affaiblissement de l'Occident et à l'impossibilité de critiquer l'établissement de la religion musulmane sur son territoire. Au Québec, le récent échec d'instauration de la laïcité serait symptomatique de cette aversion profonde envers les derniers élans du nationalisme et de la culture politique qui l'accompagne. Prisonnier d'une fédération canadienne dotée d'une tradition hostile aux idées républicaines, le peuple québécois se voit ainsi partir tranquillement à la dérive.