Les plantes ressentent les pressions, les contraintes et les violences du monde extérieur. Notre comportement irresponsable et méprisant vis à vis des végétaux ne fait qu'augmenter les traumatismes subis. Étant des êtres enracinés, profondément sédentaires, les plantes n'ont pas d'autre choix que de subir et de s'adapter. Leur vie est faite d'agressions successives dont elles gardent la mémoire, et dont il faut dépasser la violence des effets. Elles portent la trace et les stigmates laissés par les traumatismes d'un cadre de vie qu'il n'est pas possible de fuir.Contributions de Marc Alcock, Julia Andréone, Aurélien Aumond, Michel Blazy, Ambre Cardinal, Julien Carreyn, Théo Casciani, Christophe Caudroy, Gaetan Chevrier, Hélène Coussedière, Simon de Dreuille, Vincent Delbrouck, Antoine Espinasseau, Erwan Fichou, Amy Humphreys, Vincent Lamouroux, Edward Lane, Vincent Lappartient, Diane Lisarelli, Olivier Magnier, Benoît Maire, Christophe Maout, Victor Maréchal, Giaime Meloni, Livio Mosca, Alice Pallot, Elena Seegers, Arnaud Teicher, Sofu Teshigahara, Julien Vallon, Robert Voit, Cyrille Weiner, Botanical Agency.
