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Les démolisseurs

Date de parution 01/07/2024
EAN: 9782954457970
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Pour ce deuxième opus de sa série « Palissades » consacrée à la photographie, c’est à Nicolas Waltefaugle que la Maison de l’Architecture de Franche-Comté offre les pages de sa ligne éditoriale dédiée au chantier. Car Nicolas Waltefaugle aime les cha... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurMAISONDELARCHI
Nombre de pages202
Langue du livreFrançais
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution01/07/2024
Poids875 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,30 x 21,00 x 25,60 cm
Sur les 766 photographies de Nicolas Waltefaugle
Pour ce deuxième opus de sa série « Palissades » consacrée à la photographie, c’est à Nicolas Waltefaugle que la Maison de l’Architecture de Franche-Comté offre les pages de sa ligne éditoriale dédiée au chantier. Car Nicolas Waltefaugle aime les chantiers, il aime, dans le quotidien de son métier, voir se matérialiser des idées, voir prendre forme jour après jour, année après année, ceux qu’il a choisis, sentant d’avance le potentiel qu’ils recèlent. Mais le chantier qu’il nous donne ici à suivre, c’est l’inverse, c’est la disparition, la déconstruction, selon le pudique terme moderne, comme si le mot démolition était devenu tabou !Mais ici, point de crève-cœur, ou presque… Les années ont passé avec le souvenir des luttes sociales, et les pioches des démolisseurs s’attaquent à une « déjà-ruine ». Oh ! Pas encore une ruine romantique, non, une ruine moderne, ultime vestige d’une industrie textile qui affichait fièrement, gage de modernité, en lettres géantes, les mots TERGAL, NYLON, icônes à l’image aujourd’hui bien pâlie… La cathédrale d’une industrie qui rivalisait sans complexe à l’entrée de Besançon avec la Citadelle de Vauban… qui a bien pris sa revanche !C’est sur cette page tournée depuis longtemps déjà que nous entraîne Nicolas Waltefaugle. Nous sommes là témoin de sa « chronique poétique de la disparition ».Point de tragédie, ni nostalgie, non, c’est une œuvre plastique forte qui nous est donnée à voir.Cadrages architecturaux comme d’une porte de temple grec, tableau quasi abstrait de superposition de nuances de gris, image graphique d’aciers entremêlés, il se délecte de la liberté de création que lui offre cette exploration hors de la contrainte de la commande architecturale.Le résultat est une œuvre dense, un dernier hommage, respectueux, d’un amoureux de l’Architecture, à une ruine grandiose, qui disparaît sous nos yeux…Régalons-nous ! Dernier arrêt avant anéantissement…