Marensine et la Révolte des Métayers

« Alleum, ma vie démarre. (Allez) Le glacé envahit mon corps, quel frisson !Devant moi, le bourg, le monde : les garçons les filles, les riches les pauvres, l'école l'église. C'est ainsi. Ce sera toujours ainsi. Pourquoi ? Parce que c'est la vie, et la vie est injuste, Surtout pour nous, nous sommes Métayers.Marinot le dit et le répète ; balles, tu que pots ! (Avance, toi tu peux) Le travail dans les champs, sur l'eau, en forêt, c'est dur. Les redevances et les corvées, encore plus dur. Obéir au meste, le vénérer, beaucoup trop dur. (propriétaire) Pour moi, c'est pas possible, on mérite mieux !... »Épargnée à sa naissance, bousculée par la Grande Guerre, amoureuse de la vie et de Malhon, Marensine nous entraîne au cœur d’une France mutilée, d’une région tourmentée, de ses Landes disputées, d’un peuple que les confidences partagées dans les tranchées de la Première Guerre mondiale vont révéler.