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Les femmes et l'Écriture. L'amour profane et l'amour sacré.

Cazalé Bérard Claude
Date de parution 01/12/2005
EAN: 9782952589109
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Cet ouvrage propose de rechercher, dans la longue durée, les traces d’une généalogie féminine à laquelle rattacher les auteures, dont les parcours avaient été retracés pour le XXe siècle, et aussi d’identifier les circonstances, les conditions, les m... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPARIS OUEST
Nombre de pages168
Langue du livreFrançais
AuteurCazalé Bérard Claude
FormatBook
Type de produitLivre
Date de parution01/12/2005
Poids398 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,40 x 17,20 x 24,60 cm
Cet ouvrage propose de rechercher, dans la longue durée, les traces d’une généalogie féminine à laquelle rattacher les auteures, dont les parcours avaient été retracés pour le XXe siècle, et aussi d’identifier les circonstances, les conditions, les modalités dans lesquelles avait pu se construire, dans l’histoire européenne, jusqu’à la fin de l’Ancien régime, un espace féminin de l’écriture.Cet ouvrage propose de rechercher, dans la longue durée, les traces d’une généalogie féminine à laquelle rattacher les auteures, dont les parcours avaient été retracés pour le XXe siècle, et aussi d’identifier les circonstances, les conditions, les modalités dans lesquelles avait pu se construire, dans l’histoire européenne, jusqu’à la fin de l’Ancien régime, un espace féminin de l’écriture. C’est à ces figures, souvent des pionnières, que l’on doit la première contestation d’un ordre donné comme immuable et universel – celui de la domination masculine dans les domaines du profane et du sacré : d’où, le choix périlleux, au risque de leur vie (et peut-être de leur salut) pour certaines, comme Hadewijch d’Anvers ou Marguerite Porete, de se soustraire au carcan de l’écriture canonisée et institutionnalisée – à commencer par le modèle inégalable du Livre – pour pouvoir fonder leur propre écriture visionnaire ou prophétique, savante ou populaire, jusqu’à atteindre, à travers l’épreuve de l’anéantissement de soi, le dépassement même des Saintes Écritures. Par delà les distances historiques et culturelles, c’est leur prise de conscience de soi, sous l’aspect de la différence, de l’inadéquation, de l’insuffisance, mais aussi, paradoxalement, leur capacité à s’affirmer (« évangéliquement », pour les chrétiennes) comme signe de contradiction et instrument de renouveau, qui constituent un lien et une solidarité entre ces femmes habitées par le désir de Dieu.