Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Kleist contre Kant

Le Manchec Claude
Date de parution 20/10/2019
EAN: 9782940601080
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Chez Kleist, l’invention du roman, la construction des personnages, le nouement des intrigues, les formes des dénouements, plus ou moins impossibles, relancent un procès permanent. Les accusateurs sont partout. La défense est difficile ou risquée. La... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurFUROR GENEVE
Nombre de pages192
Langue du livreFrançais
AuteurLe Manchec Claude
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution20/10/2019
Poids260 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,00 x 14,00 x 21,00 cm
Chez Kleist, l’invention du roman, la construction des personnages, le nouement des intrigues, les formes des dénouements, plus ou moins impossibles, relancent un procès permanent. Les accusateurs sont partout. La défense est difficile ou risquée. La vraisemblance de ce que l’on appelait naguère des « caractères » est constamment menacée par des embûches, des obstacles invisibles ou colossaux, des renoncements et des aveuglements. Hombourg, Kohlhaas, la marquise d’O. expriment la « splendeur du sentiment », c’est-à-dire des manières d’agir et de réagir « selon le cœur ». Ils se battent aussi contre l’arrogance des puissants, de tous les importants sans importance.Dans ce combat, Kleist n’attend aucun secours des philosophes. Il a conçu son œuvre pour contester l’apparence raisonnable des mondes environnants, mais sans postuler une nouvelle reconstruction. Les maximes de Kant ont compté et comptent encore dans l’idée que l’on se fait de nos pensées personnelles et désassujetties. L’objectivité, les lois scientifiques, les fonctions de vérité, la logique sont-elles neutres et éternelles ou dépendent-elles de la vision du monde des hommes de savoir ? Les actes romanesques des personnages de Kleist parlent de la fin du monde unifié ; leurs rôles fictifs conservent en eux les mystères ou les énigmes de cette désunion. Kleist n’entre jamais dans la discussion philosophique de son époque, il oppose aux leçons de morale, aux palabres de toutes sortes que suscitent les directeurs de conscience, le dialogue non édifiant que portent son livre, son drame, son roman et toute sa prose poétique.