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Alexandrie la divine : sagesses barbares

MORI Frédéric, AUFRERE Sydney
Date de parution 20/05/2016
EAN: 9782940431489
Disponibilité Manque temporaire
Postface scientifique d’Alexandrie la Divine (Genève : La Baconnière, 2014), Sagesses barbares, qui en élargit les perspectives, se veut un hommage au livre précieux d’Arnaldo Momigliano (1979). Suivant les courants de pensée de l’Antiquité en présen... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurLA BACONNIERE
Nombre de pages220
Langue du livrePas de contenu linguistique
AuteurMORI Frédéric, AUFRERE Sydney
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution20/05/2016
Poids190 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,90 x 14,00 x 19,10 cm
Postface scientifique d’Alexandrie la Divine (Genève : La Baconnière, 2014), Sagesses barbares, qui en élargit les perspectives, se veut un hommage au livre précieux d’Arnaldo Momigliano (1979). Suivant les courants de pensée de l’Antiquité en présence, ce travail collectif aborde, dans un monde multiculturel hellénistique puis romain, les conditions d’une synthèse entre hellénisme et pensée barbare. Malgré une supériorité proclamée de l’hellénisme, l’idée d’une telle synthèse évolue parmi des auteurs médio- et néoplatoniciens ; s’inscrivant dans la mouvance des courants intellectuels alexandrins, ceux-ci ont attiré l’attention sur l’intérêt d’ouvrir la pensée hellène aux concepts pré-philosophiques étrangers. Mais le concept de « Sagesses barbares », bientôt requalifié en « Philosophies barbares », naît, lui, sous la plume de penseurs chrétiens (Tatien, Clément d’Alexandrie, Eusèbe de Césarée) ; en butte à la résistance des hellénistes, ils cherchent à conférer progressivement le statut de philosophie au christianisme, projet finalement délaissé, sous l’effet de la pression extérieure sur les frontières de l’Empire, sous le règne de Constantin, au profit d’une théosophie.Dans le cadre d’une rencontre interdisciplinaire qui s’est tenue à la Fondation Bodmer, à Genève (27-30 août 2014), une vingtaine de chercheurs ont passé au crible ce rapport d’opposition ou de conciliation, selon les positions respectives des protagonistes, entre les Grecs, proclamant la paidéia insurpassable pour quiconque veut penser de façon philosophique, et les Barbares : Juifs, Perses, Sémites, Égyptiens, Indiens et enfin Chrétiens, qui soit participent activement au débat, soit ne sont pas concernés en vertu de leur éloignement ou de la méconnaissance de leurs cultures dans la sphère grecque...