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Les deux sacs - contes bouriates et evenks

anonyme, MALHERBET Emmanuel, GUICHARDAZ Philippe
Date de parution 03/05/2020
EAN: 9782919376742
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Ces contes proviennent de la riche tradition orale des Evenks et des Bouriates, peuples de chasseurs, de pêcheurs et d’éleveurs vivant dans les immenses steppes et forêts de la région du Baïkal (ce lac qui pour eux est une mer) avant l’arrivée des Ru... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurALIDADES
Nombre de pages48
Langue du livreFrançais
Auteuranonyme, MALHERBET Emmanuel, GUICHARDAZ Philippe
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution03/05/2020
Poids80 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,60 x 12,50 x 21,00 cm
Ces contes proviennent de la riche tradition orale des Evenks et des Bouriates, peuples de chasseurs, de pêcheurs et d’éleveurs vivant dans les immenses steppes et forêts de la région du Baïkal (ce lac qui pour eux est une mer) avant l’arrivée des Russes au milieu du xviième siècle.Adeptes du chamanisme ou du lamaïsme (bouddhisme tibétain), ils étaient soumis à l’autorité toute féodale des khans, princes locaux et chefs de guerre réputés impitoyables. Il n’est pas étonnant que ces récits populaires mettent souvent en scène la revanche des humbles sur les puissants, avec parfois le secours (plus ou moins volontaire) de forces naturelles à la fois divinisées et anthropomorphes. Il n’est pas étonnant non plus que s’y manifestent les préoccupations d’une ruralité pastorale et agricole aux figures parfois truculentes.Comme souvent dans les contes, s’opère un renversement des valeurs et des jugements (le simplet ne l’est pas tant, le rusé ne l’est qu’à-demi, le fort trouve plus fort, le pauvre gagne au-delà de ce que le riche peut désirer…) qu’il faut lire comme l’expression à la fois d’une souffrance réelle, d’un désir de justice et d’un bel optimisme qui s’affirme dans la joyeuse fantasmagorie du propos. Il est vrai aussi que la répétition des thèmes et des figures narratives permet d’affirmer la stabilité des repères culturels et de conférer au récit une fonction sécurisante et éminemment sociale: un conte doit être dit, et il ne peut l’être qu’au sein du groupe réuni pour l’entendre et le reprendre dans la participation à une parole commune et bien connue.Ainsi le conte oscille-t-il entre respect de la tradition et irrévérence ; ou tout simplement est-il l’expression la plus traditionnelle de l’irrévérence.