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Styx

Lasker-Schüler Else, Toulouse Denis
Date de parution 15/01/2025
EAN: 9782917504758
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
e´dition bilingue / ine´dit"Styx" est le premier recueil d’Else Lasker-Schu¨ler (1869-1945). Il parut en 1902 a` Berlin, chez Alex Juncker.Tout est la`, de´ja`, de son univers poe´tique, en son tissage de configurations imaginaires, d’une jude´ite´ i... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurBARQUE
Nombre de pages112
Langue du livreFrançais
AuteurLasker-Schüler Else, Toulouse Denis
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution15/01/2025
Poids242 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,30 x 15,60 x 22,20 cm
e´dition bilingue / ine´dit"Styx" est le premier recueil d’Else Lasker-Schu¨ler (1869-1945). Il parut en 1902 a` Berlin, chez Alex Juncker.Tout est la`, de´ja`, de son univers poe´tique, en son tissage de configurations imaginaires, d’une jude´ite´ indissociable d’une fe´minite´, et d’images transmises de ge´ne´ration en ge´ne´ration, dont elle insuffle en retour pareillement la vie. Monde paralle`le poreux a` la vie donc, mais aussi contre-monde poe´tique de liberte´, exaltant les sens en une offrande de de´sir, ou` l’e´rotisation du corps de la femme n’en est pas moins le corps du texte d’une langue elle-me^me e´rotise´e.Poe`mes-chansons et comme le titre de l’un d’eux en ce livre « Chanson-Danse ». Poe`mes- adresses tout aussi bien, a` un « Toi » ou a` un « Tu » multiple, explicite lorsqu’elle s’adresse a` la mort qu’elle apostrophe – « Que veux-Tu de moi, la Mort ! » (« Jeunesse ») – autrement moins saisissable, double: un amour, Dieu... Sa me`re, morte en 1890, dont elle garda sa vie durant la nostalgie d’un amour maternel, est la` aussi, et son fils a` qui elle donna le me^me pre´nom que son fre`re Paul mort quant a` lui a` 21 ans en 1882... « Tes yeux regardent pleins d’espoir devant ma vie » est le premier vers de son poe`me « E´toiles du Fatum », ou` « D’e´tranges e´toiles regardent fixement vers la terre ».Le « moi », lui aussi multiple, sien biographique assimile´ au « moi » de son poe`me « Sulamite », se « dissipe dans l’espace, / Dans le temps / Dans l’e´ternite´ ». Il se peut ailleurs celui d’un vent comme elle bru^lant allant se refroidissant – « Moi, le vent bru^lant du de´sert / Je me refroidissais et prenais forme » (« Douleur du monde »). La forme qu’elle prend ici est celle d’un Sphynx en pierre...«Toi», «Moi» enfin qu’appelle de ses vœux un «Nous» impossible, sinon sans dure´e: « Je nous voulais, Toi et moi, une e´nergie, / D’un me^me sang » (« Viva ! »).*«Elle a des ailes et des entraves, la jubilation de l’enfant, la ferveur de la bienheureuse fiance´e, le sang las de mille´naires d’exil et de blessures charge´es d’ans.», e´crivait d’elle Peter Hille, le « Saint Peter Hille » du poe`me lui rendant hommage, « L’Ange de´chu ». En ce portrait, il y voyait aussi « une Sapho qui a vu l’univers se briser en deux morceaux. »(présentation de l'éditeur)