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Le mulon rouge de Guérande

le mer françoise
Date de parution 10/07/2014
EAN: 9782916248639
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Les vampires ? Ça n’existe pas, voyons ! Une chimère absurde inventée par quelques esprits dévoyés.Telle était, en tout cas, l’opinion première de Marguerite, paludière de son état. La découverte du cadavre de l’un de ses confrères, saigné à blanc et... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPALEMON
Nombre de pages320
Langue du livrePas de contenu linguistique
Auteurle mer françoise
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution10/07/2014
Poids-
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 11,00 x 18,00 cm
Les vampires ? Ça n’existe pas, voyons ! Une chimère absurde inventée par quelques esprits dévoyés.Telle était, en tout cas, l’opinion première de Marguerite, paludière de son état. La découverte du cadavre de l’un de ses confrères, saigné à blanc et portant au cou comme des traces de morsures, va ébranler le bon sens de toute la communauté paludière de Guérande.Qui est, d’autre part, ce petit garçon délaissé dans une cave avec, pour unique compagnie, une arrière-grand-mère n’ayant plus toute sa tête ? Et cette jolie institutrice qui pourrit la vie des hommes qu’elle aime ?Dans cette terrible histoire aux multiples rebondissements, des destins différents vont d’abord se croiser pour se retrouver, enfin, dans un accord diabolique.Découvrez un extrait :... Marguerite Vignon sortit de sa maison d’un pas précautionneux. Elle portait à bout de bras un plateau sur lequel fumait un pot de café calé par trois larges tartines beurrées à souhait. Elle longea le jardin potager et déposa sa charge sur le muret de pierres sèches qui clôturait sa propriété. Elle s’assit là, à la lisière de ses deux mondes, et sonda le ciel comme à l’accoutumée. À cette heure matinale où la coulée flamboyante de l’aurore avalait les lueurs blafardes de l’aube, le bourg de Saillé dormait encore.À la façon d’un chien de chasse, Marguerite huma l’air puis scruta l’horizon. Une écharpe de brume s’accrochait aux roseaux des marais, mais bientôt, le soleil la laperait avec avidité. Plus haut, en effet, l’éther n’était diapré que de flammèches roses ou violettes et parcouru du vol paresseux de quelques hérons cendrés qui tournoyaient de leurs ailes arquées autour des vasières. Voilà autant de signes qui réjouirent Marguerite dont la vie était rythmée par les caprices météorologiques. La journée s’annonçait belle et la paludière supputait même que le vent d’est se lèverait au cours de la matinée. Satisfaite de son examen empirique, la femme se concentra alors sur une tartine qu’elle mordit avec gourmandise, savourant les noces charnelles entre la lascivité du beurre salé et l’ascétisme du pain de seigle.Après ce savoureux petit-déjeuner, Marguerite déplia le quotidien que le livreur de journaux déposait chaque matin dans sa boîte à lettres et en entreprit une lecture en diagonale...