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Liszt, virtuose subversif

MOYSAN Bruno, STIRN Bernard
Date de parution 19/01/2010
EAN: 9782914373418
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
À travers un moment d’une carrière – les années 1830-1848 – et un genre musical – la fantaisie –, Bruno Moysan envisage Liszt virtuose comme acteur clef dans la construction de l’image de l’artiste romantique. Dans ce pan de l’œuvre lisztien longtemp... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurSYMETRIE
Nombre de pages304
Langue du livreFrançais
AuteurMOYSAN Bruno, STIRN Bernard
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution19/01/2010
Poids581 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,00 x 17,00 x 24,00 cm
virtuose subversif
À travers un moment d’une carrière – les années 1830-1848 – et un genre musical – la fantaisie –, Bruno Moysan envisage Liszt virtuose comme acteur clef dans la construction de l’image de l’artiste romantique. Dans ce pan de l’œuvre lisztien longtemps mésestimé, l’auteur démonte les rouages d’un discours qui, loin d’être seulement musical, est aussi social voire politique. La fantaisie apparaît bien alors comme le « lieu social de la musique », celui d’une négociation entre le compositeur et son public. Liszt se soumet ainsi aux contraintes de la mondanité, tout en introduisant un « brouillage des codes » qui transforme cette même mondanité. Par les œuvres qu’il se réapproprie, l’espace où il les joue, l’invention du « récital » et même le jeu des dédicaces, Liszt subvertit les codes de son temps et devient un acteur du « changement social » à part entière. Le virtuose donne à réentendre ce que son auditoire a déjà applaudi à l’Opéra, tout en avançant masqué. Cette ambiguïté rend possibles toutes les audaces, comme celle de conquérir à la cause d’une musique purement instrumentale une société acquise au bel canto.L’étude croisée des œuvres et des mœurs, menée par un spécialiste des rapports entre la musique et la politique, rend compte, au mieux, de ce qu’a été le romantisme. Il ne s’agissait pas simplement d’un parti pris esthétique, mais bien de l’utilisation du champ artistique comme tremplin vers le champ social. Liszt, le premier, est parvenu à rivaliser avec le poète comme prophète des temps à venir : il a su placer le musicien, aux côtés de l’écrivain, à l’avant-garde de la société.