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Hors la voix - Battements entre aphasie et autisme

Hajlblum Serge
Date de parution 26/07/2006
EAN: 9782895780939
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Le thème directeur de cet ouvrage est la voix, ses bruits et ses bris, ses «bruisures», dont on suit la constitution en objet propre de la psychanalyse depuis les premières observations de Grandjean de Fouchy au dix-huitième siècle jusqu'aux cas clin... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurLIBER CANADA
Nombre de pages136
Langue du livreFrançais
AuteurHajlblum Serge
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution26/07/2006
Poids2 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,90 x 14,00 x 22,80 cm
Le thème directeur de cet ouvrage est la voix, ses bruits et ses bris, ses «bruisures», dont on suit la constitution en objet propre de la psychanalyse depuis les premières observations de Grandjean de Fouchy au dix-huitième siècle jusqu'aux cas cliniques de l'auteur, en passant par ce que Broca appelait «aphémie». «J'appelle bruisures les difficultés aphasiques par lesquelles il est possible d'aborder la question de l'objet voix dans le champ de la psychanalyse. Les bruisures sont liées à des difficultés relevant de l'organicité du vocal: les trébuchements, les bégaiements, les aphonies, enfin toutes les sortes d'aphasies, ces choses qui ne sont pas directement élaborables dans le registre de la signifiance avec ses mots d'esprit, lapsus et autres, et sur lesquelles Freud s'est appuyé à l'orée de la formulation de la psychanalyse. C'est en effet dans l'abord des aphasies qu'il a été conduit à poser que les problèmes de la voix, du langage et de la parole, ne se superposent pas vraiment aux découvertes et hypothèses de la neurologie. En somme, il n'y a pas de correspondance bi-univoque entre le langage et l'organisation cérébrale. C'est donc par la question posée par l'aphasie que Freud met au jour la dimension spécifique de la parole et de la voix. Pourtant si la parole va être élaborée comme le lieu même de la psychanalyse, la question de la voix ne va jamais vraiment être ni thématisée ni conceptualisée, aussi bien par Freud que par Lacan, bien qu'elle sourde en permanence dans leurs élaborations.