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Mémoire vive - Tabou N6

Aubert Laurent
Date de parution 05/03/2009
EAN: 9782884742320
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
À un degré ou à un autre, toute musique fait appel à la mémoire. Chacune - et tout particulièrement les musiques de l'oralité - est à la fois le produit de sa tradition et l'expression de son temps. D'où le double souci, pour ceux dont c'est la tâche... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurINFOLIO
Nombre de pages272
Langue du livreFrançais
AuteurAubert Laurent
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution05/03/2009
Poids254 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,70 x 11,20 x 17,50 cm
À un degré ou à un autre, toute musique fait appel à la mémoire. Chacune - et tout particulièrement les musiques de l'oralité - est à la fois le produit de sa tradition et l'expression de son temps. D'où le double souci, pour ceux dont c'est la tâche d'en étudier les mécanismes (les ethnomusicologues) et d'en conserver les traces (les archivistes), à la fois de préserver la mémoire de musiques en voie de disparition et d'étudier les processus de changement suivis par celles qui perdurent. À cet égard, les travaux de Constantin Brailoiu (1893-1958) demeurent exemplaires. Après plus de vingt ans de recherches de terrain dans sa Roumanie natale, ce pionnier de l'ethnomusicologie contemporaine s'établit à Genève, où il fonde les Archives internationales de musique populaire (AIMP) en 1944. Dès lors, il n'aura de cesse de développer une pensée d'une extraordinaire fécondité, dont la profondeur et l'universalité ont marqué le développement de la discipline. Conçu sous la forme d'un recueil d'hommages adressés par divers spécialistes européens à la pensée et à l'ouvre de Brailoiu, cet ouvrage propose également une réflexion collective sur les défis - aussi bien mémoriels que technologiques - que soulèvent la constitution, la conservation et la valorisation d'archives musicales à l'ère de la mondialisation. SOMMAIRE : Laurent Aubert Préface I. L'héritage de Brailoiu Speranta Radulescu Un repère durable: Constantin Brailoiu (1893-1958) Jean-Jacques Nattiez Brailoiu: innovations, acquis et prolongements Jacques Bouët Brailoiu aujourd'hui: les floraisons d'une pensée féconde au cour des grands débats de l'ethnomusicologie contemporaine Victor A. Stoichita Constantin Brailoiu et la création musicale collective Laurent Aubert Brailoiu revisité. L'héritage genevois de Constantin Brailoiu Luc Charles-Dominique "Folklore" et "enfermement national": l'ethnomusicologie européaniste de Brailoiu à l'épreuve de l'exotisme Constantin Brailoiu Voyage musical aux Asturies (1952) Texte transcrit, annoté et préfacé par Laurent Aubert II. Archiver la musique Maurice Mengel Des archives poussiéreuses à l'avenir numérique. Nouveaux défis pour l'ethnomusicologie Katharina Biegger L'archivage en proie au temps Béla Bartók Pourquoi et comment recueille-t-on la musique populaire ? (1948) Pál Richter La collection complète des chansons populaires hongroises de Béla Bartók Nicolae Teodoreanu Le fonds audio Constantin Brailoiu de l'Institut d'ethnographie et de folklore et l'impact des nouvelles technologies Patrik Vincent Dasen Histoire d'une collecte. "Nagkamsa Awajun nampet dakubau atatui Cenepia" AUTEURS : Laurent AUBERT, docteur en anthropologie, est conservateur au Musée d'ethnographie de Genève et directeur des Ateliers d'ethnomusicologie, un institut dédié à la diffusion des musiques du monde qu'il a fondé en 1983. Parallèlement à des recherches de terrain, notamment en Inde, il travaille aussi sur des questions liées aux pratiques musicales en migration. Secrétaire général des Archives internationales de musique populaire (AIMP), dont il dirige la collection de CDs, il est aussi le fondateur des Cahiers d'ethnomusicologie (anciennement Cahiers de musiques traditionnelles, dès 1988) et l'auteur de nombreux articles et CDs, ainsi que de plusieurs livres, parmi lesquels La musique de l'autre (2001), Les feux de la déesse (2004) et Musiques migrantes (2005). Béla BARTÓK (1881-1945) fut non seulement un des plus grands compositeurs européens du XXe siècle et un pianiste de talent, mais aussi un éminent folkloriste et un infatigable collecteur de musiques populaires. Il a effectué de nombreuses missions de recherche, aussi bien dans sa Hongrie natale qu'en Roumanie, en Slovaquie, en ex-Yougoslavie, en Turquie et en Afrique du Nord. Les publications qu'il en a tirées, et tout particulièrement les transcriptions qui y figurent, attestent la minutie de ses observations, dont on retrouve l'influence dans certaines de ses ouvres orchestrales. La plus grande partie de ses archives musicales sont aujourd'hui conservées à l'Institut de musicologie de l'Académie hongroise des sciences à Budapest. Katharina BIEGGER a grandi à Küsnacht près de Zurich. Après des études d'allemand, de pédagogie sociale et de littérature populaire européennes à Zurich, elle a obtenu son doctorat avec une thèse dans le domaine de la littérature allemande ancienne sur les écrits religieux de Theophrastus Paracelsus. Elle a été assistante à l'Institut d'ethnologie européenne de l'Université de Zurich, puis a effectué plusieurs séjours de longue durée en Autriche, en Allemagne, aux USA et en Roumanie. Depuis 1990, elle occupe un poste de conseillère au Wissenschaftskolleg de Berlin. Jacques BOUËT enseigne la langue et la civilisation roumaines ainsi que l'ethnomusicologie à l'Université Paul Valéry (Montpellier III). Après avoir séjourné pendant un an en Roumanie comme étudiant au Conservatoire de Bucarest, il a intégré le Laboratoire d'ethnomusicologie du Musée de l'Hom...