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Pharo

Degueurce Valentin
Date de parution 06/06/2025
EAN: 9782877043007
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Les univers de Valentin Degueurce naissent de détails, d’éléments simples qui sont autant de points d’ancrage de la réalité sur le rêve. Une chambre, un morceau de plexi, une flaque d’eau en bas de l’immeuble, qui à force de boucles, de reprises, dev... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurUNES
Nombre de pages72
Langue du livreFrançais
AuteurDegueurce Valentin
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution06/06/2025
Poids124 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,80 x 15,20 x 21,00 cm
Les univers de Valentin Degueurce naissent de détails, d’éléments simples qui sont autant de points d’ancrage de la réalité sur le rêve. Une chambre, un morceau de plexi, une flaque d’eau en bas de l’immeuble, qui à force de boucles, de reprises, deviennent des ouvertures, des points de passage entre la réalité et la fantasmagorie. 7 h du matin, 5 cm d’eau, 1 poème : talismans qui ouvrent « un trou vers la ville », qui transforment quelques centimètres d’eau en un naufrage de ville, une atlantide peuplée de fantômes, de reflets, de vents tournoyants, d’animaux à demi immergés dans les faux reflets de l’eau chimérique. On ouvre des portes sur une nuit de tempête, on descend degré par degré dans une eau de plus en plus sale, commence une dérive hallucinée de pluie, une longue glissade éberluée dans une double ville qui serait Marseille et la Marseille submergée par le poème, inondée de répétitions, de cascades de mots, d’adjectifs accumulés pour colmater la stupéfaction de l’eau. Degueurce, au centre de mondes incertains, plante des mots dans l’eau comme des balises, il cherche un passage, un gué, dans une spirale, mais pour traverser quoi, pour franchir quelle limite ? Le poème suit la ligne des plages où la solitude multipliée des êtres disparaît dans la lumière, on passe par les tours d’habitation du Pharo et la plage des Catalans, dans une démultiplication des rêves et des métamorphoses qui s’étirent de la cage d’escalier à la mer. Avant le retour au refuge d’une bibliothèque hachée on l’on peut passer entre les mondes, toucher les périphéries, échapper à cette forme d’assignation qui nous cloue au réel, sortir de la cage de la pluie comme les oiseaux, transgresser seul la limite des grillages, suivre les traces d’une chimère évanescente et rentrer après les déluges rapporter « sa part réelle ». Avec le souvenir des villes perdues comme l’eau doucement vient battre au pied du lit, emportant dans son sommeil le mystère des frontières et des déluges. Les jours tournent dans le vent. A-t-on rêvé ? A-t-on fini par jeter un seau d’eau croupie dans la nuit ?