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La démocratie athénienne, une affaire d'oisifs ?

Mansouri Saber
Date de parution 23/03/2010
EAN: 9782874950193
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Réécrire l'Histoire : Au cœur de la démocratie athénienne, artisans et commerçants façonnent la politiqueHistoire Longtemps, le IVe siècle athénien a été considéré comme un siècle de déclin. Une des manifestations de ce déclin aurait été le dysfoncti... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurANDRE VERSAILLE
Nombre de pages269
Langue du livreFrançais
AuteurMansouri Saber
FormatBook
Type de produitLivre
Date de parution23/03/2010
Poids310 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,50 x 12,50 x 21,50 cm
Travail et participation politique au IVe siècle avant J.-C.
Réécrire l'Histoire : Au cœur de la démocratie athénienne, artisans et commerçants façonnent la politiqueHistoire Longtemps, le IVe siècle athénien a été considéré comme un siècle de déclin. Une des manifestations de ce déclin aurait été le dysfonctionnement des institutions démocratiques. Cette opinion était essentiellement fondée sur les critiques prêtées à Socrate par deux de ses disciples, Platon et Xénophon, ainsi que sur les remarques d'Aristote tant dans la Politique que dans la Constitution d'Athènes. Face à ce déclin, ces intellectuels proposaient, sinon des solutions, du moins des modèles inspirés d'un passé idéalisé ou élaborés de toutes pièces. Ce qui les caractérisait, en dépit des différences plus ou moins sensibles, c'était le fait de tenir toute activité autre que la guerre ou la politique comme indigne de l'homme libre [...] Même le travail de la terre était interdit aux citoyens de ces cités modèles, ce travail de la terre qu'en revanche Xénophon ennoblissait pour mieux lui opposer les activités décriées qu'étaient l'artisanat et le commerce. Le livre de Saber Mansouri a le grand mérite de montrer qu'une telle attitude ne correspondait pas aux réalités de l'Athènes du IVe siècle où il existait une population d'artisans et de commerçants qui, lorsqu'ils étaient citoyens, étaient d'autant plus étroitement associés à la vie politique de la cité qu'ils se rendaient plus volontiers aux assemblées de la Pnyx que les paysans et, surtout, fréquentaient l'agora. Cet ouvrage, en mettant l'accent sur l'implication dans la vie politique de la cité non seulement de citoyens exerçant les métiers de l'artisanat et du commerce, mais aussi de certains métèques, va à l'encontre des idées reçues qui ne voient dans le citoyen athénien que l'homo politicus, pour reprendre la formule de Max Weber.