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Arnulf Rainer Ex Nihilo

Thierolf Corinna
Date de parution 15/03/2022
EAN: 9782868821560
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Les peintures qu’Arnulf Rainer a réalisées entre 2012 et2016 constituent le dernier groupe d’oeuvres de l’artiste.Au cours de ses soixante années de création, il a élaboréun langage pictural singulier. Dans ses « Übermalungen », il parvient,à coups d... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurGALERIE LELONG
Nombre de pages101
Langue du livreFrançais
AuteurThierolf Corinna
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution15/03/2022
Poids608 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,50 x 19,90 x 23,50 cm
Les peintures qu’Arnulf Rainer a réalisées entre 2012 et2016 constituent le dernier groupe d’oeuvres de l’artiste.Au cours de ses soixante années de création, il a élaboréun langage pictural singulier. Dans ses « Übermalungen », il parvient,à coups de griffures, ratures, giclures, coulures, à transfigureraussi bien ses propres oeuvres que celles des autres. Enrecouvrant les motifs sous-jacents, il les efface dans un gesteiconoclaste mais aussi, d’une certaine façon il les protège. Danscette nouvelle série, il s’agit toutefois de peindre ex nihilo. Ce queRainer recouvre ici, c’est le fond blanc du tableau. Il y a là quelquechose que l’observateur extérieur ne peut que deviner : « Ce quia absolument disparu, dit-il, devient le contenu du tableau1. »Selon le sens commun, ce qui a disparu ne peut être vu, ne peutdonc être peint. Ce disparu est d’une indétermination brumeuse,n’a pas de lieu fixe, pas de corps. Il ne peut pas et ne doit pasêtre touché, on ne peut en prendre possession. Pourtant Rainerparvient à entrer en contact avec ce vide – l’ampleur et la libertéde son geste en témoignent. Avec ses « touches de pinceau2 »,il rend présent le disparu et l’intouchable. Il l’effleure, le désireet le célèbre.Ces dernières peintures ont un spectre de couleurs aussi largeque le plumage chatoyant des oiseaux de paradis ou des nuancesluxuriantes des feuilles d’automne. Des tableaux dans lesquelsles tons rouge orangé du cadmium se combinent avec le magentastrident et le gris terreux. Vert clair, jaune bouton d’or, bleunuit. Des formes noires aux allures de faucilles élancées et dequeues de comètes lumineuses. En jouant de la transparence,d’amples courbes balayées, juxtaposées ou superposées, structurentla composition. La quasi-verticalité de ces traits révèlel’inébranlable présence physique du peintre face au vide.