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Henri Labrouste et la construction de la bibliothèque Sainte-Geneviève

Michaud François, de La Mure Marie-Hélène
Date de parution 20/06/2024
EAN: 9782867423239
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
En partenariat avec les Éditions des Cendres, la Bibliothèque Sainte-Genevève fait paraître l’édition d’un fleuron de ses collections : le Journal des travaux de son édification par Henri Labrouste, chronique de chantier quotidiennement tenue par l’a... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCENDRES
Nombre de pages368
Langue du livreFrançais
AuteurMichaud François, de La Mure Marie-Hélène
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution20/06/2024
Poids1000 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)4,00 x 22,20 x 28,60 cm
Journal des travaux (août 1843-janvier 1851)
En partenariat avec les Éditions des Cendres, la Bibliothèque Sainte-Genevève fait paraître l’édition d’un fleuron de ses collections : le Journal des travaux de son édification par Henri Labrouste, chronique de chantier quotidiennement tenue par l’architecte durant quelque huit années (août 1843-février 1851).Document foisonnant autant que structuré, le manuscrit 3910 retrace pas à pas l’érection du premier édifice public français spécifiquement construit aux fins de bibliothèque, inscrit de ce fait dans la réflexion soutenue conduite à cet égard depuis le siècle précédent. La bibliothèque Sainte-Geneviève surgit peu à peu du papier ; le chantier progresse tant bien que mal, au rythme des cahots de la grande Histoire – entre monarchie de Juillet et avènement du Second Empire – qui se donnent à voir en filigrane, des contraintes saisonnières ou administratives, des approvisionnements en matériaux, des règlements de mitoyenneté, des évolutions du contexte urbanistique...Le Journal des travaux vaut certes archive d’institution. Au-delà toutefois, il déroule le quotidien du Bâtiment au milieu du dix-neuvième siècle : ses rythmes, ses conflits, ses accidents, sa quête d’innovations techniques ; il documente l’histoire de l’architecture de son temps et celle des réseaux – administratifs, académiques, artistiques, techniques et industriels, sociaux – qui s’y entrecroisent ; l’histoire politique, sociale et économique parisienne : la Ville et son douzième arrondissement, le peuple constructeur (quels entrepreneurs et artisans pour quelles commandes publiques ? Quels réseaux d’un chantier l’autre ?) ; celle du climat (sept années de relevés météorologiques quasi quotidiens) ; celle d’un homme enfin, qui dissimule mal sous la sécheresse du style une ardente implication dans son œuvre.