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Lapita calédonien. Archéologie d'un premier peuplement insulaire océanien

Christophe Sand
Date de parution 21/07/2010
EAN: 9782854300253
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Ce livre est la première synthèse générale sur l’ensemble culturel dit Lapita, qui s’étendit il y a un peu plus de trois mille ans à travers le Pacifique sud-ouest et peupla la Nouvelle-Calédonie. Son marqueur archéologique le plus spécifique est un... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurOCEANISTES
Nombre de pages-
Langue du livreFrançais
AuteurChristophe Sand
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution21/07/2010
Poids1123 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,50 x 21,00 x 29,70 cm
Ce livre est la première synthèse générale sur l’ensemble culturel dit Lapita, qui s’étendit il y a un peu plus de trois mille ans à travers le Pacifique sud-ouest et peupla la Nouvelle-Calédonie. Son marqueur archéologique le plus spécifique est un type de poteries composites décorées de motifs géométriques pointillés (produit pendant plusieurs siècles), dénommé « Lapita » en référence à un site de Nouvelle-Calédonie. Ce premier peuplement austronésien est caractérisé par l’implantation de groupes de navigateurs-découvreurs parlant des langues austronésiennes (originaires d’Asie du sud-est) et transportant un bagage culturel de type néolithique. Dans les espaces insulaires, définir les caractéristiques d’une société de premier peuplement est indispensable pour reconstituer les évolutions culturelles ayant progressivement transformé les traditions développées au cours des millénaires suivants. Pour le Pacifique, si les travaux menés dans le nord de la Mélanésie (Nouvelle- Guinée, archipel Bismarck, grandes îles des Salomon) ont progressivement permis de montrer une présence humaine remontant au Paléolithique supérieur, l’Océanie lointaine (au-delà des îles Salomon) ne semble pas avoir été occupée avant l’Holocène. Après avoir précisé le concept de Lapita, l’ouvrage présente les données de terrain obtenues sur cette période qui permettent de produire une analyse renouvelée des ensembles stratigraphiques et des datations au carbone 14 qui leur sont associées. Un premier peuplement est daté de 1100-1050 avant J.-C. et la fin de la réalisation de poteries décorées de pointillés est survenue entre 800-750 avant J.-C., ce qui aboutit à réduire d’au moins un cinquième la chronologie Lapita de Nouvelle-Calédonie ordinairement acceptée. La collection des poteries Lapita découvertes en Nouvelle-Calédonie, grâce à la diversité tant de leurs formes que des motifs décoratifs et des techniques stylistiques observés, autorise une synthèse quasi complète de cette tradition de premier peuplement. Associées aux évolutions des productions non céramiques, les données archéologiques dans leur ensemble montrent une adaptation rapide des groupes de premier peuplement au cours des tout premiers siècles de l’occupation de l’archipel. L’identification d’une continuité culturelle entre la période Lapita et ce qui suit vient réfuter l’idée d’un « remplacement de population » à la fin de la période Lapita en Mélanésie.