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Le faut mourir - et les excuses inutiles qu'on apporte à cette nécessité

Jacques Jacques, Costa Claudie
Date de parution 01/01/1998
EAN: 9782852037854
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
La vogue passée du Faut mourir de Jacques Jacques, publié au milieu du XVIIe siècle et souvent réédité jusqu’en 1780, l’injuste oubli, sauf auprès des historiens, d’un livre qui intéresse la littérature, la langue française, l’histoire des mentalités... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCHAMPION
Nombre de pages406
Langue du livreFrançais
AuteurJacques Jacques, Costa Claudie
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution01/01/1998
Poids615 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,00 x 14,00 x 22,50 cm
La vogue passée du Faut mourir de Jacques Jacques, publié au milieu du XVIIe siècle et souvent réédité jusqu’en 1780, l’injuste oubli, sauf auprès des historiens, d’un livre qui intéresse la littérature, la langue française, l’histoire des mentalités et des mœurs, et qui mêle si hardiment le fantastique à la vie quotidienne, tout justifie une édition nouvelle.Cette œuvre est la dernière des grandes danses macabres, mais c’est de vie que parle le Faut mourir : on n’y rencontre ni maladie mortelle, ni cadavre. Les personnages traditionnels de la Danse et de nouveaux venus, comme l’apothicaire, reçoivent tour à tour de la Mort l’Arrêt qui les condamne. Ce sont des vifs, qui essaient d’obtenir un délai : tous plaident en racontant leur histoire, souvent très romanesque ; la Mort, sourde dans la tradition au désespoir des hommes, les écoute, et relance le discours.L’auteur veut aider ses lecteurs à bien vivre afin de bien mourir. Projet banal, s’il n’adoptait, pour instruire et plaire, le style à la mode vers 1650, le burlesque, qui permet le décalage entre la gravité du sujet et la « gaîté » de l’expression ; il pratique l’éloge paradoxal ; ses octosyllabes pleins de verve, d’ironie, et parfois d’une satire cinglante, sont riches d’un vocabulaire varié emprunté aux métiers, aux régions, aux conditions : la présente édition en restitue la saveur originelle. L’amour de J. Jacques pour les mots et le discours se communique à son lecteur et, sous la leçon morale avouée, une autre s’impose : je parle, donc je vis ; tant que je peux parler, je vis.