Charpente : les bases du calcul

Ce livre présente les connaissances de base nécessaires au calcul de toiture, dont l’objectif est de déterminer les lignes de coupe du toit (noues, arêtiers, faîtages, égouts) et les surfaces de chaque pan en vraie grandeur, données nécessaires à l’établissement d’un plan de toiture précis.Par des moyens géométriques, le calcul de toiture permet, à partir du plan d’un édifice et des pentes désirées, de dessiner le plan de toiture avec les rabattements en vraie grandeur. C’est le point de départ du calcul de charpente, il permettra le tracé de chaque poutre.Une bonne connaissance du calcul de toiture est nécessaire en particulier lors de l’utilisation d’un logiciel de charpente ou d’un programme CAO, car une fois un calcul de toiture et le plan du toit exécutés par le programme, c’est à l’utilisateur de décider si les résultats conviennent pour l’exécution. Les auteurs pensent que « l’utilisateur ne sera professionnellement capable d’en décider que s’il possède les connaissances du calcul de toiture et s’il lui est possible de visualiser dans son esprit la forme de la toiture à réaliser. »Après avoir rappelé les objectifs du calcul de toiture et les appellations spécifiques à cette discipline, les auteurs décrivent les outils géométriques à la disposition du charpentier (projection sur deux tableaux, profil, plan de hauteur) et leurs applications, puis développent dans la troisième partie l’utilisation des outils à travers onze exemples de toitures.Cet ouvrage technique très détaillé comporte de nombreux schémas en couleur servant de support au propos.Ce livre est paru une première fois en 2005 aux éditions Albert Bruder à Karlsruhe sous le titre : « Basiswissen Dachausmittlung ». Il est présenté ici dans une traduction de Jean-Luc Boelhy, après une relecture de Marcel Vieux .Le livre Charpente, les tracés, par les mêmes auteurs mais coécrit avec Roland Schumacher, Andreas Großhardt, Michael Riggenbach et Hans Wittmann, traite des tracés de charpente sur la base du calcul de toiture, et constitue la suite naturelle des « Bases du calcul ».