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Écrits sur l'art

Rilke Rainer Maria, Henri-Alexis Baatsch
Date de parution 20/10/2023
EAN: 9782850351273
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Avant de rencontrer « l’ange terrifiant » desÉlégies de Duino, achevées en 1922, Rainer Maria Rilke avait croisé le regard énigmatique des anges qui peuplent la peinture italienne, regard faisant signe vers « le paysage qui brille derrière eux comme ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurATELIER CONT
Nombre de pages448
Langue du livreFrançais
AuteurRilke Rainer Maria, Henri-Alexis Baatsch
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution20/10/2023
Poids384 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,90 x 11,50 x 16,00 cm
Avant de rencontrer « l’ange terrifiant » desÉlégies de Duino, achevées en 1922, Rainer Maria Rilke avait croisé le regard énigmatique des anges qui peuplent la peinture italienne, regard faisant signe vers « le paysage qui brille derrière eux comme une âme qu’ils possèdent en commun ».Des deux Lettres de Munich sur l’art en 1897 auxLettres sur Cézanne en 1907, le poète de langueallemande a éprouvé sa prose au contact des arts visuels, à travers une vingtaine d’études, toutes recueillies dans cette édition, comprenant sept inédits en français. Au cours de cette décennie formatrice, il porta attention tant aux artistes du passé, comme Léonard de Vinci, Fra Bartolomeo, ou Marco Basaiti, qu’aux artistes de son temps, comme Auguste Rodin et Paul Cézanne, mais aussi Heinrich Vogeler et Otto Modersohn, ou, quoiqu’il ne leur consacra directement aucune étude, Clara Westhoff et Paula Modersohn-Becker, qu’il rencontra au sein de la communauté de Worpswede. Écrire sur les arts, il le dit souvent, c’est avant tout chercher à « ne pas juger ». Être juste, c’est retrouver dans chaque œuvre l’étrangeté fascinante de chaque existence singulière, par-delà raisons etfins. « C’est ainsi que doivent être vues les œuvres d’art : comme de vastes paysages solitaires aux ciels en hautes voûtes, comme de grands arbres sombres, comme des mers s’étendant calmement dans le soir, comme des maisons au loin dans des plaines, comme de beaux enfants qui dorment ou de jeunes animaux qui tètent, comme mille choses de cette vie éternelle et intemporelle que le jourignore et que l’heure affairée laisse de côté. » Dans cette façon étrange qu’ils peuvent avoir de renouer avec la vie cosmique, les arts ont, pour le jeune Rainer Maria Rilke, une portée prophétique, voire messianique. Ils annoncent une vie « qui ne peut pas encore être vécue aujourd’hui », une vie à venir, une vie nouvelle. En attendant, il reste à faire l’effort, chaque fois, de s’ouvrir à ce qu’on voit, de se défaire du sentiment de peur devant ce qu’on ne comprendpas. « Nous aurons à nous arrêter souvent devant l’inconnu », dit-il.