Comment être une bonne belle-mère ?

Publié en 1937, cet ouvrage était l'un des premiers guides de self-help. Il est destiné aux belles-mères en devenir, afin qu'elles évitent les erreurs qui rendent leur statut si sujets aux clichés et aux blagues. On leur conseille notamment de ne pas dénigrer d'office leur gendre ou leur bru, d'éviter les remarques gratuites sur la tenue de la maison ou l'éducation des enfants ou encore de ne pas trop se draper dans leur dignité. De la première rencontre aux visites à domicile en passant par le mariage, aucun sujet n'est laissé au hasard. Si certains conseils résonneront encore aujourd'hui pour quiconque a une belle-mère un peu envahissante, d'autres sont hilarants par leur charme suranné. Ils font réfléchir avec humour sur l'évolution des moeurs. « Si on ne vous demande pas votre avis, ne le donnez pas. » « Naturellement, il est fort déplaisant de se faire « voler » son fils ou sa fille. Mais les belles-mères n'ont aucune raison de se plaindre. Elles ont infligé la même chose à leur propre mère à leur époque. » « De toute évidence, une belle-mère a elle-même un jour éduqué des enfants, sinon elle ne se serait pas élevée à ce vénérable statut. Mais elle doit avoir conscience que c'était il y a bien longtemps et que les choses ont changé. Elle a changé. Les enfants ont changé. Et ses principes d'éducation sont probablement dépassés. »