Réponses à M. Soibahaddine Ibrahim, sénateur de Mayotte

Le droit naturel de l’individu à la liberté de choisir son propre destin, la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, ne s’applique pas aux Mahorais, car le monde entier est unanime pour nier leur choix politique : la France est le seul pays qui ait reconnu partiellement la liberté de ce peuple, puisque depuis 1976, les présidents et les gouvernements français successifs ont doté l’île de Mayotte des statuts provisoires au sein de la nation française. Deux possibilités sont offertes à l’État français. Celui-ci peut reconnaître définitivement la dignité des Mahorais en consolidant sa souveraineté sur l’île et en garantissant la sécurité des habitants. Mais, il peut aussi abandonner sa souveraineté à l’Union des Comores en subordonnant la volonté mahoraise à la volonté comorienne, africaine, arabe et onusienne. Ainsi, Paris installe sournoisement les Franco-comoriens aux postes vitaux de Mayotte et laisse « l’île aux parfums » envahie par les clandestins qui y provoqueront plus tard la guerre civile. Dans ce livre, Hamidani-Attoumani Ambririki s’adresse aux autorités étatiques qui doivent assumer leur responsabilité, aux Mahorais qui doivent s’affirmer mondialement, à toutes les personnes amoureuses de Mayotte. Mais l’auteur répond aussi aux individus qui déshumanisent les Mahorais, et il propose des solutions pour un avenir plus paisible.