Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

LA MAISON RURALE EN BEARN

LOUBERGE JEAN
Date de parution 21/05/2021
EAN: 9782848195254
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
L’analyse de l’espace bâti montre que l’architecture rurale, limitée pour l’essentiel à la construction, et la nature n’ont jamais été en conflit. L’architecture est née de la création de l’homme; elle utilise les matériaux fournis par la nature. Cel... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCREER
Nombre de pages96
Langue du livreFrançais
AuteurLOUBERGE JEAN
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution21/05/2021
Poids189 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,50 x 16,70 x 23,70 cm
Contribution à un inventaire régional
L’analyse de l’espace bâti montre que l’architecture rurale, limitée pour l’essentiel à la construction, et la nature n’ont jamais été en conflit. L’architecture est née de la création de l’homme; elle utilise les matériaux fournis par la nature. Celle-ci, domptée par lui, est depuis bien longtemps déjà modelée à des fins utilitaires. Elles n’ont jamais été affrontées car elles servent un même dominateur. L’espace rural est donc un tissu de bâtiments à usage individuel dont la maille varie en fonction de la diversité des paysages. Celle-ci a généralement au moins deux causes: l’une géologique qu’il ne saurait être question de développer ici, tant l’évidence est frappante et, l’autre humaine; car de tout temps, l’homme, poussé par les nécessités de survie ou par des besoins de domination, a conquis les terres vierges; ensuite, il les a exploitées et la nature s’est trouvée liée à l’homme pour le meilleur et pour le pire. La conséquence en est cette extrême variété des villages ou des maisons isolées parsemés dans la campagne. Mais dans l’économie traditionnelle, l’homme n’opère que par nécessité: c’est par besoin qu’il défriche, c’est par besoin qu’il cultive, c’est aussi par besoin qu’il construit. La maison donc, ne sera pas plus importante qu’il n’est nécessaire pour assurer sa survie car n’oublions pas que l’habitation traditionnelle est d’abord un outil de travail. Viennent ensuite et seulement ensuite les décors et agencements qui modifient l’espace en intégrant la maison dans celui-ci. Certes, l’intégration est facilitée par l’emploi de matériaux pris surplace comme elle l’est aussi par l’implantation; les sites d’édification sont choisis afin de minimiser le travail humain et d’obtenir le maximum d’efficacité. Ainsi donc il existe une harmonie de l’espace bâti avec le pays car les maisons de jadis étaient édifiées sinon par l’utilisateur lui-même du moins par des artisans de village pour des gens de village.L’harmonisation entre le bâti et le pays provient du caractère vernaculaire de la construction traditionnelle puisque les matériaux proviennent du lieu même de l’édification. Cette construction est donc l’expression d’un savoir-faire local qui décide des formes, des implantations et du choix des matériaux. Ce savoir est malgré tout soumis à l’importance de l’ouverture de la province, de la contrée ou du village vers l’extérieur: plus les échanges sont nombreux et plus les techniques se répandent et se banalisent; un caractère universel apparaît. Toutefois, cette banalisation n’exclut pas la composition architecturale, aussi fruste, aussi rustique soit-elle! Celle-ci reste soumise à deux facteurs essentiels. agencement et imbrication des volumes simples tels que le cube ou le parallélépipède entre eux d’une part, et la liberté d’autre part dans la composition; la dominante en est la désinvolture dans la réalisation car l’expression adoptée dans la construction varie suivant le mode d’occupation des lieux. ...