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Aux sources du hassidisme, le Maggid de Mezeritch

CHALIER Catherine, MAGGID DE MEZERITCH
Date de parution 23/10/2014
EAN: 9782845902077
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
On croit connaître le hassidisme sur la base de l 'énorme anthologie allemande de Martin Buber (1949, traduite en 1980, sous le titre Les Récits hassidiques, 744 p.). On le croit d'autant plus que de nombreux ouvrages s'y réfèrent également : comme L... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurARFUYEN
Nombre de pages-
Langue du livreFrançais
AuteurCHALIER Catherine, MAGGID DE MEZERITCH
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution23/10/2014
Poids177 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,60 x 12,00 x 18,50 cm
On croit connaître le hassidisme sur la base de l 'énorme anthologie allemande de Martin Buber (1949, traduite en 1980, sous le titre Les Récits hassidiques, 744 p.). On le croit d'autant plus que de nombreux ouvrages s'y réfèrent également : comme La Voie du hassidisme (1963) d'Arnold Mandel ou les fameuses Célébrations hassidiques (1972 et 1981) d'Élie Wiesel. Pourtant il n'est que de lire l'anthologie de Buber pour s'apercevoir qu'il s'agit ici davantage de « fioretti » du hassidisme, d'une saveur merveilleusement chagallienne, plutôt que d'une présentation de la philosophie de ses grands penseurs. Ces pittoresques Rebbe de village qu'on nous dépeint, qui pourrait penser qu'ils ont laissé des textes d'une audace théologique et philosophiques tout eckhartienne ? Et c'est d'ailleurs du fait de leur difficulté que ces textes puissants demeurent aujourd'hui encore inédits en français. C'est dans ce travail passionnant que s'est lancée Catherine Chalier.Avec elle écoutons le Maggid : « L'homme doit se penser comme un Néant et oublier complètement son essence propre. Dans chacune de ses prières, il doit s'enquérir de la Présence (Chekhina) et parvenir ainsi à s'élever au-dessus du temps, c'est-à-dire atteindre le monde de la pensée, car là tout est égal, la vie et la mort, la mer et la terre. » La création du ciel et de la terre, ainsi que de tous les êtres différenciés qui la peuplent, a consisté à faire apparaître l'être à partir du Néant. Il s'agit maintenant de revenir au Néant, car le danger propre à la création vient de ce qu'il tend à oublier sa propre source. C'est pourquoi le rôle du Juste, le Tsaddiq, est faire passer l'être au Néant. Mais non pas pour s'y perdre : bien au contraire, celui qui s'unit au Néant divin - pour un bref instant - y trouve force pour agir en ce monde-ci et pour y répandre un peu de clarté.