Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Into the sky

Bailly Jean-Christophe
Date de parution 06/03/2026
EAN: 9782841032617
Disponibilité A paraître: 06/03/2026
Le 29 mars 2023, l’auteur assista dans la cadre du festival “Cinéma du réel” à Beaubourg à la projection d’Eventide, film de Sharon Lockhart d’une durée de 35’. Ce film consiste en un unique plan fixe tourné sur une plage de l’île de Götland, en mer... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurWILLIAM BLAKE
Nombre de pages24
Langue du livreFrançais
AuteurBailly Jean-Christophe
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution06/03/2026
Poids1 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,10 x 19,50 x 25,00 cm
Le 29 mars 2023, l’auteur assista dans la cadre du festival “Cinéma du réel” à Beaubourg à la projection d’Eventide, film de Sharon Lockhart d’une durée de 35’. Ce film consiste en un unique plan fixe tourné sur une plage de l’île de Götland, en mer Baltique, fin août, c’est-à-dire au moment où les pluies d’étoiles filantes sont les plus visibles. Dans l’espace de ce plan apparaissent peu à peu, au fur et à mesure que la nuit s’épaissit, des silhouettes qui se déplacent. Munies seulement de la lumière d’un téléphone portable, elles évoluent avec lenteur puis elles s’éclipsent. Rien d’autre n’aura lieu que le passage de ces existences dans la nuit, sans qu’on sache rien d’elles, mais le film est fait de telle manière qu’il restitue intégralement leur mystère et celui de la puissance nocturne. En le voyant l’auteur ne put que se remémorer la découverte qu’il avait faite peu avant, en visitant la Pinacothèque de Munich, du tableau d’Adam Elsheimer qui représente La Fuite en Égypte. La parenté entre ce tableau qui date de 1609 et le film de Sharon Lockhart, qui lui parut évidente, est l’objet de son récit. Même intensité des points lumineux dans la nuit, même omniprésence du ciel (on dit que le tableau d’Elsheimer a été le tout premier à prendre en compte les observations de Galilée), même discrétion de la présence humaine, même élongation du silence. Si jamais le mot de paix eut un sens, peut-être peut-on le trouver dans le point de rencontre entre ces deux œuvres, si différents que soient leur médium ou leur époque. Le récit qui est fait de cette rencontre s’efforce de rester dans sa lumière, sans rien lui rajouter.Le titre en langue anglaise est une citation de la chanson entonnée par la petite Pearl dans La Nuit du chasseur.