Traitement en cours...
Fermer la notification

Le saviez-vous ?

SIDE a travaillé avec ses fournisseurs pour rendre ses colis respectueux de l'environnement.
Fini le plastique !
Le ruban adhésif qui sécurise la fermeture de nos colis et les chips de calage qui immobilisent les livres dans les cartons sont en matériaux recyclables et biodégradables.

Afficher la notification

Signature et achevé en soi - Esthétique, psychologie et anthropologie dans l'œuvre de Karl Philipp M

Pacquet Clara
Date de parution 01/05/2017
EAN: 9782840669135
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Karl Philipp Moritz est un acteur essentiel de la formation de l'esthétique au XVIIIe siècle comme discipline philosophique, mais aussi comme recherche expérimentale et lieu d'expression d'une critique d'art. Précurseur d'une vision pédagogique de l'... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPRESSES DU REEL
Nombre de pages392
Langue du livreFrançais
AuteurPacquet Clara
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/05/2017
Poids1250 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 18,00 x 25,50 cm
Karl Philipp Moritz est un acteur essentiel de la formation de l'esthétique au XVIIIe siècle comme discipline philosophique, mais aussi comme recherche expérimentale et lieu d'expression d'une critique d'art. Précurseur d'une vision pédagogique de l'art, il ancre le débat esthétique dans une dimension qui dépasse le strict champ artistique pour aller vers la psychologie et l'anthropologie. Car définir l'œuvre d'art appartient selon lui au plus vaste programme de définition des unités premières que sont le moi et le monde.Moritz était connu de son vivant comme psychologue et écrivain. Dans une volonté de mieux comprendre le sujet et ses souffrances, il crée une revue de psychologie expérimentale où des écrits de spécialistes – médecins ou philosophes – côtoient des rapports de police, des autobiographies réelles ou imaginaires, des récits de rêves ou de la littérature mystique. Ses écrits sur l'art, dont le plus célèbre fut rédigé à Rome en 1786 au côté de Goethe qui reprendra à son compte plusieurs de ses idées, sont indissociables de ses précédents travaux. Devenu professeur à l'Académie des beaux-arts de Berlin, l'éclectique Moritz marque toute une génération d'artistes et de théoriciens comme Jean Paul, Friedrich Schlegel ou Schiller.Au sein d'une métaphysique du beau, les concepts de signature et d'achevé en soi viennent redessiner chez Moritz l'antinomie du sensible et de l'idéal dans notre rapport aux choses de l'art. Nécessairement achevée et autonome au plan de l'idée, toute œuvre d'art apparaît au plan empirique sous la forme d'un fragment, car assimilée à la trace d'un mouvement créateur qui ne saurait être plein que dans l'acte présent. Si création et réception deviennent avec Moritz indissociables – l'artiste est un spectateur face à la nature, tandis que le spectateur est l'artisan de la relation qu'il construit avec l'œuvre –, il pose aussi les jalons d'un débat sur la part d'histoire et la part d'expérience immédiate dans l'art qui se poursuit encore aujourd'hui.