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La querelle de l'épiphénoménisme

De Villaine Hortense
Date de parution 17/10/2019
EAN: 9782840163466
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
En confrontant les textes théoriques de Thomas Henry Huxley et de William James, cet ouvrage pose la question de l'épiphénoménisme, et donc de la réalité ou le mensonge du contrôle du corps par l'esprit. Nous croyons que notre esprit dirige notre cor... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPARIS OUEST
Nombre de pages158
Langue du livreFrançais
AuteurDe Villaine Hortense
FormatBook
Type de produitLivre
Date de parution17/10/2019
Poids216 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,10 x 14,80 x 20,80 cm
Une présentation du débat entre Thomas Henry Huxley et William James
En confrontant les textes théoriques de Thomas Henry Huxley et de William James, cet ouvrage pose la question de l'épiphénoménisme, et donc de la réalité ou le mensonge du contrôle du corps par l'esprit. Nous croyons que notre esprit dirige notre corps, et par là même nos choix et notre destin. Mais si on en croit les épiphénoménistes, qui défendent la thèse de l’inefficacité causale de l’esprit, tout cela pourrait s’avérer n’être qu’une douce illusion. Le scientifique Thomas Huxley a popularisé cette thèse au XIXe siècle, prenant appui sur les sciences du cerveau. Depuis, l’épiphénoménisme est resté une thèse sulfureuse, mais incontournable en philosophie de l’esprit.Ce volume permet, pour la première fois en français, de reconstituer l’origine du débat suscité par l’épiphénoménisme à partir du texte original de Huxley et de l’une de ses principales réponses. Huxley demande: dans un univers intégralement régi par des lois de causalité physico-chimiques, comment imaginer qu’un esprit invisible et immatériel pourrait agir sur la matière, c’est-à-dire sur notre cerveau? Chaque action volontaire devrait alors être considérée comme une rupture ou suspension temporaire de la loi de causalité matérielle. Ou alors, c’est le cerveau qui dirige notre corps, et les décisions qui y sont prises arrivent à notre conscience dans un second temps, accompagnées de l’illusion d’un choix. Cette option, résolument déterministe et difficilement acceptable pour tout un chacun, s’impose comme étant la seule compatible avec les lois de la nature.Le philosophe William James n’accepte pas cette définition de l’humain comme automate, pourvu d’une conscience réduite au rôle de spectateur. Il entreprend ainsi de répondre à Huxley et propose une autre thèse, avec une conscience résolument agissante tout au long de l’évolution.La querelle de l’épiphénoménisme propose la traduction et la présentation de ces deux textes pionniers, aux enjeux toujours actuels.