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L'or et le pouvoir

Daumas Michèle
Date de parution 25/05/2009
EAN: 9782840160427
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
La beauté des carquois et fourreaux d’or qui sont le sujet de cet ouvrage justifie à elle seule qu’on leur accorde une attention particulière. Retrouvés dans des sépultures de Russie et d’Ukraine, ces armements typiquement scythes sont pourtant ornés... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPARIS OUEST
Nombre de pages220
Langue du livreFrançais
AuteurDaumas Michèle
FormatBook
Type de produitLivre
Date de parution25/05/2009
Poids660 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,30 x 21,40 x 28,00 cm
Armement scythe et mythes grecs
La beauté des carquois et fourreaux d’or qui sont le sujet de cet ouvrage justifie à elle seule qu’on leur accorde une attention particulière. Retrouvés dans des sépultures de Russie et d’Ukraine, ces armements typiquement scythes sont pourtant ornés de décors tout à fait grecs et témoignent donc de l’acculturation qui s’est produite au IVe siècle avant J.-C. chez les Barbares au contact des Grecs. De quel pouvoir politique sont-ils les emblèmes­ ? La présence de l’un de ces gorytes dans l’antichambre de la tombe II de Vergina, dite de Philippe II, a mis en lumière de façon surprenante les rapports qui ont existé entre la Macédoine et les populations de la mer Noire. Mais lorsque l’analyse scrupuleuse des décors permet de découvrir que les scènes figurées sur ces panoplies sont des illustrations d’épopées cycliques disparues, comme les Chants Cypriens ou les Epigones, on ne peut que s’émerveiller, dès l’abord, de la culture des artistes qui les ont réalisées et se féliciter d’obtenir ainsi la preuve que ces poèmes étaient encore très connus à leur époque. On en vient ensuite à s’interroger sur l’origine de ces objets. Le fait qu’ils existent en plusieurs exemplaires, les rapprochements que l’on peut établir entre leur décor et les peintures ou le mobilier funéraire des tombes de Macédoine laissent supposer qu’ils proviennent d’ateliers macédoniens encouragés par Philippe II, désireux d’étendre son influence au-delà de la Thrace.