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Le Printemps de l'Amérique Française

Harvey Louis-Georges
Date de parution 06/05/2005
EAN: 9782764603246
Disponibilité Manque temporaire
Dans le contexte européen, le « printemps des peuples » désigne cette époque où les courants d’affirmation nationale et démocratique se sont conjugués dans une série de mouvements réformistes et révolutionnaires destinés à défaire les régimes monarch... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurBOREAL
Nombre de pages304
Langue du livrePas de contenu linguistique
AuteurHarvey Louis-Georges
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution06/05/2005
Poids4 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,10 x 15,30 x 22,80 cm
Dans le contexte européen, le « printemps des peuples » désigne cette époque où les courants d’affirmation nationale et démocratique se sont conjugués dans une série de mouvements réformistes et révolutionnaires destinés à défaire les régimes monarchiques instaurés par le Congrès de Vienne. Or, l’Amérique a aussi eu son printemps des peuples. Comme de nombreuses sociétés neuves des Amériques, le Québec a connu son plus important printemps anticolonial dans la première moitié du XIXe siècle. Louis-Georges Harvey reconstitue ici le sens du discours dominant des élites politiques du Bas-Canada entre 1805 et 1837. Il aborde ce discours comme la mise en place d’un projet de société pour l’Amérique française qui visait à préparer, dans un avenir plus ou moins rapproché, la mutation de la colonie en un État. L’une des caractéristiques fondamentales du discours patriote était sa représentation de la collectivité nationale dans sa dimension territoriale, dans une incarnation civique plutôt qu’ethnique, qui renvoyait à l’américanité de la société bas-canadienne et s’appuyait puissamment sur le modèle états-unien. Pour les Patriotes, la République voisine constituait plus qu’un modèle apte à apporter des solutions aux différents fléaux inhérents au régime colonial, elle représentait en outre la finalité du parcours de l’histoire coloniale, soit l’indépendance inévitable qui attendait toutes les collectivités neuves des Amériques. Ainsi, pour Louis-Georges Harvey, les analyses des institutions états-uniennes par la classe politique du Bas-Canada sont devenues les véhicules d’un discours ouvertement anticolonial, voire souverainiste. Enfin, l’auteur souligne l’émergence d’un discours politique bien républicain, tout en remettant en question le « libéralisme » des Patriotes et de leurs prédécesseurs au Parti canadien, en raison de leur dénonciation soutenue du capitalisme commercial, qu’ils associaient à la corruption des institutions politiques coloniales.