Traitement en cours...
Fermer la notification

Nous revoilà !

Bienvenu(e) sur votre nouveau side.fr

Afficher la notification

Le Silène Insensé

Coignée de Bourron Hélie de, Macé Stéphane
Date de parution 18/08/2011
EAN: 9782757403327
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Le Silène insensé constitue l'un des seuls titres de gloire d'Hélie Coignée de Bourron : après la parution de ce court roman en 1613, cet auteur poitevin assez obscur ne se signale plus que par une pastorale dramatique (Iris, 1620), promise elle auss... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPU SEPTENTRION
Nombre de pages200
Langue du livreFrançais
AuteurCoignée de Bourron Hélie de, Macé Stéphane
FormatBook
Type de produitLivre
Date de parution18/08/2011
Poids192 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,10 x 14,00 x 20,00 cm
Le Silène insensé constitue l'un des seuls titres de gloire d'Hélie Coignée de Bourron : après la parution de ce court roman en 1613, cet auteur poitevin assez obscur ne se signale plus que par une pastorale dramatique (Iris, 1620), promise elle aussi à un rapide oubli. En pareil contexte, il semblerait bien illusoire de prétendre « réhabiliter » le Silène : l'œuvre recèle trop d’imperfections manifestes pour accéder au statut de chef-d’œuvre véritable. Néanmoins, elle n’est pas sans intérêt et brille par une étrangeté assez paradoxale : le texte illustre parfaitement certaines tendances de la prose narrative contemporaine (le choix de la veine pastorale, les nombreux poèmes insérés, la complexité de l’intrigue, un certain maniérisme de style…) mais semble dans le même temps absolument irréductible à un quelconque modèle : les fées s’y évaporent à l’approche des satyres ou tiennent congrès en Islande pour débattre des mérites comparés du Narcisse et de la Marguerite ; les bergères les suivent à dos d’aigle, puis surveillent les agissement du malheureux Silène depuis une litière tirée par des dragons ; une fin barbare et sanglante punit la fourberie d’un satyre ; les amants, comme dans quelque fable ovidienne, subissent les bonheurs et les affres de la métamorphose ; la leçon – car leçon il y a – hésite entre les deux facettes contradictoires d’une morale singulièrement ambiguë ; le style enfin, savoureux jusque dans ses outrances, ses maladresses ou ses faux brillants, propose un singulier mélange d’archaïsme et de modernité, car « l’automne de la Renaissance » tend ici les bras à la vénusté baroque dans sa plus troublante séduction.