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Penser la laideur dans l'art italien de la Renaissance

Chiquet Olivier
Date de parution 28/04/2022
EAN: 9782753582781
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
L'art italien de la Renaissance a longtemps été assimilé à la seule recherche de la beauté et de l'harmonie. Cet ouvrage fait pièce à cette légende dorée. En effet, les théoriciens et les artistes parviennent progressivement, selon un processus histo... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPU RENNES
Nombre de pages318
Langue du livreFrançais
AuteurChiquet Olivier
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution28/04/2022
Poids566 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,00 x 17,00 x 21,00 cm
De la dysharmonie à la belle laideur
L'art italien de la Renaissance a longtemps été assimilé à la seule recherche de la beauté et de l'harmonie. Cet ouvrage fait pièce à cette légende dorée. En effet, les théoriciens et les artistes parviennent progressivement, selon un processus historique qui se déroule tout au long du XVIe siècle et se parachève à l'époque baroque, à penser la laideur en art autrement que comme un simple écart volontaire (transgression) ou involontaire (raté) par rapport à des normes de beauté de référence. Ils cherchent à articuler la beauté et la laideur qui, depuis la philosophie et l'esthétique antiques, se voyaient la plupart du temps opposées. On passe alors de la classique antithèse entre le beau et le laid à une belle laideur révélant une contiguïté, voire, avec la théorisation de la caricature et de la laideur idéale au XVIIe siècle, une coïncidence de ces deux notions contraires. Cette belle laideur est d'abord pensée, à la fin de la Renaissance, sur le mode du paradoxe (le laid se voyant alors conférer des qualités traditionnellement attribuées au beau), puis, avec l'avènement de l'esthétique baroque, comme un oxymore (la laideur, voire l'horreur du contenu de l'imitation venant souligner le pouvoir transfigurateur de l'art et le talent de l'artiste).